Ce forum de deux jours, qui est organisé par l'Institution «Casa Méditerràneo», le Consulat Général d'Espagne à Oran, en étroite collaboration de la Chambre du Commerce et de l'Industrie de l'Oranie et l'APC d'Oran, fait suite à la rencontre organisée en juin dernier à Alicante. En plus de nombreux invités, la rencontre d'Oran regroupe quelque 150 opérateurs économiques des chambres de commerce et de l'industrie des wilayas de l'Ouest du pays en présence des chefs d'entreprises espagnoles adhérents au sein de la chambre du commerce d'Alicante. Elle s'inscrit, annonce-t-on, auprès des organisateurs afin de favoriser les échanges, la coopération ainsi que le partenariat entre les chefs d'entreprises espagnoles et algériennes pour une stratégie générale pour un renforcement et un développement des relations économiques et commerciales entres les deux pays de la rive de la Méditerranée. L'on saura, sur ce plan, que, pour ce qui est de la balance commerciale entre les deux pays, l'Algérie est classée au premier rang dans les échanges entre la péninsule ibérique et les pays arabes. Lors de la cérémonie d'ouverture dans la matinée de lundi, plusieurs intervenants, en l'occurrence le Consul Général d'Espagne à Oran, le P/APW et le vice-président de la CCIO ont mis en relief la portée et les objectifs d'une telle rencontre qui constitue une réalité de l'amitié pour la mise en place des opportunités d'affaires et de partenariat pour le développement des relations bilatérales afin de promouvoir les échanges économiques et culturels profitables aux deux pays qui disposent d'une histoire commune, surtout pour l'agglomération oranaise riche de plusieurs vestiges de la présence espagnole. Pour sa part, le vice-président de la CCIO, M.Mohamed Amine, évoquant la crise financière mondiale qui touche plusieurs pays, a indiqué que «la situation actuelle impose aux entreprises économiques d'être de plus en plus présentes dans le marché mondial. Il s'agit, pour ces entreprises, a-t-il ajouté, de consolider leur rôle afin d'élargir les échanges et de créer, par la même occasion, des relations durables, surtout pour le marché algérien».
