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Gaïd Salah face à une responsabilité historique
Ali Ghediri. Général-major à la retraite
Publié dans El Watan le 25 - 12 - 2018

«Je ne pense pas que le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah puisse permettre à qui que ce soit de violer d'une manière aussi outrageuse la Constitution. Il n'est pas sans savoir qu'il est le dernier de sa génération et que l'histoire est fortement attentive à ce qu'il fait ou fera. Je reste persuadé qu'il sera au rendez-vous de l'histoire, comme il l'a été hier, alors qu'il n'avait que 17 ans.»
– Vous avez publié trois tribunes successives dans lesquelles vous vous êtes adressé aux «aînés, au frère Bouteflika…» Qu'est-ce qui a motivé ces interpellations ?
Depuis que je suis à la retraite et à chaque fois qu'il y a eu un événement qui m'a interpellé, j'ai tenté d'apporter mon point de vue. Il en a été ainsi lorsque la moudjahida Zohra-Drif Bitat a été attaquée d'une manière aussi violente qu'incorrecte.
J'ai pris sa défense. J'ai donné mon point de vue lors de l'incarcération du général Hocine Benhadid et également lorsque l'on s'est attaqué au DRS (Direction du renseignement et de la sécurité), non pas pour défendre des individus mais l'institution.
S'agissant des tribunes que vous venez de citer, je ne peux rester indifférent à ce qui se passe dans mon pays et sur la scène politique. Je fais partie des millions d'Algériens qui n'ont pas de pays de rechange. Et si je me suis exprimé, c'est parce que j'ai estimé que la situation est grave et requiert autant un avis qu'une prise de position de ma part.
Voilà ce qui a motivé mes appels. Pour ce qui est de l'élection présidentielle de 2019, je considère que, plus que toutes les autres précédentes, les joutes à venir sont d'une importance capitale, en ce sens qu'elles sont à la fois porteuses d'espoir et de péril.
Elles placent l'Algérie sur une ligne de crête, entre ubac, le côté sombre, et adret, le côté ensoleillé. Si nous arrivons à les organiser sans encombres, nous aurons réussi notre pari, à défaut, le pays risque gros. Mais je demeure optimiste.
– Pourquoi interpeller les aînés ?
Parce que j'estime qu'ils ont leur poids historique, affectif et culturel et qu'ils peuvent de ce fait influer sur le cours des choses dans le bon sens. Parce qu'ils sont censés être le relais du message du 1er Novembre 1954 et des valeurs qu'il incarne dans notre imaginaire collectif. Ils sont aussi empreints de la sagesse qui a été le trait dominant de cette génération.
J'entends par sagesse, cette culture qui a fait de la collégialité la marque de fabrique de la Révolution algérienne et qui n'a eu de cesse de déteindre sur notre système politique depuis l'indépendance jusqu'à un passé tout récent.
J'ai interpellé mes aînés, ou plutôt nos aînés, afin qu'ils usent de leur poids au sein de la société et du pouvoir pour appeler les uns et les autres à reconsidérer leurs positions et pour ne prendre en considération que le bien de cette nation, de ce pays, de ce peuple. Le bien de notre Algérie.
– Pensez-vous que l'interpellation adressée au président de la République trouvera un écho ?
Celle adressée au Président, c'était pour lui rappeler un engagement qu'il avait pris devant moi lors d'un entretien qu'il avait bien voulu m'accorder dans le cadre de mes fonctions.
Il m'avait alors semblé percevoir, à travers ses paroles, une volonté de changement au profit de la jeunesse du pays. Son rappel du discours de Sétif m'avait convaincu que telles étaient ses convictions.
Et je reste persuadé que s'il avait la plénitude de ses capacités physiques, il aurait peut-être opéré les changements qui s'imposent. Ce n'est plus un choix, mais une impérieuse nécessité, le seul à même d'espérer un sauvetage du pays.
– Mais, entre-temps il est demeuré au pouvoir en se présentant pour un 4e mandat. A-t-il changé d'avis depuis ou bien les dynamiques du pouvoir en ont-elles décidé autrement ?
Je ne veux pas revenir sur les conditions dans lesquelles il avait brigué un 4e mandat. Un proverbe bien de chez nous dit : «Celui qui revient sur ses pas s'épuise», aussi, je préfère focaliser sur l'avenir et comment l'envisager autrement, au moment où certains parlent d'un 5e mandat. C'est cela le problème.
– Mais on a l'impression que cette question est évacuée du débat et on susurre l'idée d'un report carrément de la présidentielle…
Je dis à ceux qui sont en train d'œuvrer ou de manœuvrer pour qu'il y ait autre chose que la tenue d'une élection présidentielle dans les délais et conformément à ce que prévoit la Constitution : dans quel cadre s'inscrivent-ils ? Forcément dans un cadre anticonstitutionnel. Je considère qu'il serait dangereux pour l'Algérie d'entrevoir quoi que ce soit en dehors du cadre constitutionnel.
Il faut impérativement respecter la Constitution. Le pouvoir a été remis au président Bouteflika en 1999 dans un cadre constitutionnel, je ne pense pas que cela l'honorerait, historiquement parlant, de partir et de céder le pouvoir en dehors de ce cadre.
Que ceux qui parlent en son nom se posent la question suivante : si tel devait être le cas, qui va assumer cet échec politique ? Et, il s'agirait bien d'échec et pas d'autre chose.
Qui va l'assumer face à l'histoire ? Eux ou le Président ? Le pays a été sorti d'une décennie sanglante grâce à des sacrifices que les Algériens avaient consentis et le pouvoir lui a été remis en bonne et due forme, il lui appartient aujourd'hui de faire en sorte pour qu'on ne sorte pas du cadre constitutionnel, à défaut, deux décennies de règne n'auraient servi à rien.
Qu'on respecte la légalité et qu'on ne cède pas aux caprices des uns et des autres. Il y va de notre stabilité sociale et de notre image à l'international.
– C'est tout de même curieux, à moins d'un mois de la convocation du corps électoral, que rien ne laisse transparaître que nous sommes à la veille d'une présidentielle…
Le problème de l'alternance est devenu subsidiaire pour la classe politique au pouvoir. Ils ne l'envisagent qu'après épuisement biologique alors que dans les Constitutions de 1996 et de 2016, l'alternance se situe dans un cadre bien précis. Un cadre politique et non biologique.
Il y a une minorité qui considère qu'il ne peut y avoir d'alternance que lorsque l'actuel Président ne serait plus de ce monde. Ce n'est pas normal. Il faut que la raison prévale sur toute autre considération de quelqu'ordre que ce soit, personnel, clanique ou autre. Que ceux qui prônent la continuité ou le prolongement assument publiquement les retombées de leur obstination.
Et ce serait insulter leur intelligence que de croire qu'ils ne sont pas conscients du risque potentiel qu'ils feraient courir à la nation dans pareil cas. Lorsque j'entends certains affirmer que le peuple algérien est échaudé par la décennie noire et donc il ne peut recourir à la violence, je leur rappelle que les jeunes qui ont aujourd'hui moins de 30 ans n'ont pas vécu cette période.
– Y a-t-il un risque d'explosion sociale violente ?
Je ne le souhaite pas pour le pays. Mais j'estime nécessaire et vital de prendre en considération ce risque là. En politique, l'intention est variable, mais en tant que potentiel elle est constante. Le risque potentiellement est là.
– Quel regard portez-vous sur le pays sur le plan politique et géostratégique ?
Je voudrais répondre en parlant de ce que l'Algérie n'est pas. Elle aurait pu être une puissance régionale. Tout la prédestine à ce rôle.
Sa position géopolitique, son histoire, ses ressources naturelles, son potentiel humain. Elle aurait pu être cette puissance régionale qui aurait pu contribuer à la stabilité de toute la région, le Maghreb, le Sahel et la Méditerranée, être un Etat-pivot avec lequel les grandes puissances auraient pu compter dans le cadre de la sécurité globale. L'Algérie aurait pu être la locomotive économique de toute l'Afrique.
L'Algérie appartient à un ensemble régional où elle aurait pu – si elle avait transformé son potentiel en puissance – avoir une place de choix et imposer ses points de vue et contribuer de manière efficiente à stabiliser toute la région. Malheureusement, elle n'est pas du tout cela. Affirmer le contraire, c'est se voiler la face. Je ne suis pas de ceux-là, je suis réaliste et pragmatique.
– Est-ce à cause de son système de pouvoir qu'elle n'est pas ce qu'elle doit être ?
Pour moi, le système politique qui a fait fonctionner ce pays depuis l'indépendance, bon ou mauvais c'est selon, avait une certaine cohérence d'ensemble, il avait ses acteurs, son mode de fonctionnement, sa logique et une finalité. Ce que nous sommes en train de vivre dénote d'une manière flagrante la finitude de ce système.
Et ceux qui prétendent le contraire, je leur réponds que pour qu'il y ait système, il faut que ses attributs soient ; sans ces derniers, on ne saurait parler de système. Pour faire court, je dirais tout simplement qu'un homme, quel qu'il soit, ne saurait faire système. Je précise. Que le pouvoir qui a, volontairement ou non, cassé le système en place, est en soi louable.
Ce qui ne l'est pas, c'est de n'avoir rien prévu en substitution. Il a créé un vide. La crise que le pays est en train de vivre émane justement de ce vide. La cacophonie qui entoure l'élection présidentielle, les va-et-vient des uns et des autres et le désemparement qui caractérisent la scène politique nationale dénotent la légitimité des appréhensions qui nourrissent le débat sur la place publique.
– Pour nommer les choses, vous faites référence à trois hommes, qui sont le président Bouteflika, le général Toufik et le chef d'état-major Gaïd Salah. Le premier est en retrait en raison de sa maladie, le second est rentré chez lui, il reste le troisième…
Au-delà des personnes, ce qui a prévalu jusqu'à un passé récent, c'est le fonctionnement par solidarité générationnelle. Tant que le système avait ses trois pieds, il pouvait prétendre à un équilibre. Mais une fois qu'il n'a plus ses trois pieds, son équilibre est devenu bancal. Tout le reste n'est que conséquence.
– Dans ce dispositif à trois, il ne reste que le chef d'état-major, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, comme seul pilier et c'est le seul que vous n'avez pas interpellé jusque-là. Son rôle sera-t-il décisif dans la période politique actuelle ?
D'après ce qui s'écrit et se dit, certains demandent un report de la présidentielle, d'autres, la continuité. Tous les schémas anticonstitutionnels sont mis sur la table. Connaissant de près le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, je me défends de croire qu'il puisse avaliser la démarche d'aventuriers.
Il peut être conciliant sur nombre de choses, mais lorsqu'il s'agit de la nation, de la stabilité du pays, là il redevient le moudjahid et reprend sa figure de maquisard. Je ne pense pas qu'il puisse faire le jeu de ceux qui sont nourris par des instincts autres que nationalistes.
Je m'interdis d'imaginer que le général de corps d'armée Gaïd Salah puisse permettre à ces gens-là de transcender ce qui est prescrit par la Constitution pour assouvir leur désir, leur instinct et leurs ambitions. Je ne pense pas qu'il puisse trahir sa devise qu'il ne cesse de nous répéter : «Le pays avant tout.»
– Vous lui adressez là un message, une interpellation forte ?
J'exprime un sentiment profond. J'ai servi sous ses ordres pendant de longues années. L'Algérie lui est chevillée au corps. Il ne saurait la laisser choir entre les mains de gens qui n'ont d'autres desseins que de sauver leur tête, en se servant de l'institution dont il assure le commandement.
Je peux aussi affirmer qu'il recèle suffisamment de bon sens et surtout de patriotisme et qu'à ce titre, d'instinct, il ne saurait terminer toute une vie consacrée au service de la nation pour sortir de l'histoire par la petite porte, rien que pour faire plaisir à des aventuriers dont l'unique objectif est de rester au pouvoir et de profiter de la rente.
– Il est le garant de la Constitution, le dernier rempart ?
Au point où en sont les choses, il reste le seul, en tant que chef de l'armée. Il pourrait s'inscrire dans l'histoire. Il ne pourrait pas laisser l'armée faire le jeu d'un clan au détriment du pays. Il ne le ferait pas. Je crois pouvoir dire que s'il lui advenait de faire intervenir l'armée, c'est pour consolider les acquis démocratiques en mettant en place un dispositif à même de garantir un scrutin transparent.
Seule l'armée, en l'état actuel des choses et face à la déliquescence des autres institutions et au conditionnement dans lequel est mis l'administration, serait capable d'empêcher les uns et les autres de toucher aux urnes pour frauder et faire passer leur candidat. Je reste convaincu que le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah ne permettra à qui que ce soit de violer d'une manière aussi outrageuse la Constitution.
Il n'est pas sans savoir qu'il est le dernier de sa génération et que l'histoire est fortement attentive à tout ce qu'il fait ou fera. Je reste persuadé qu'il sera au rendez-vous de l'histoire, comme il l'a été hier alors qu'il n'avait que 17 ans.
Ahmed Gaïd Salah connaît finement les hommes. Malgré tout ce qu'on peut raconter sur sa personne, il demeure un moudjahid. Ne serait-ce que sur ce point précis, il mérite la confiance de tous ceux qui ont à cœur de voir l'Algérie réussir son pari.
– L'affaire des 701 kg de la cocaïne et ses conséquences sur les appareils sécuritaires avec des limogeages n'a-t-elle pas impacté l'image de l'armée ?
Jamais. L'armée n'est pas responsable de cette grave affaire. Il faut que la justice fasse son travail et que l'enquête aboutisse à des conclusions pour situer les responsabilités.
Je ne peux pas anticiper sur le travail de la justice. Cependant, cette affaire de cocaïne déstabilise le pays. Elle est d'une extrême gravité. La drogue et la corruption sont une menace pour la sécurité nationale du pays.
– Parlons justement de sécurité nationale, l'Algérie est-elle réellement menacée parce qu'entourée de frontières instables et hostiles ?
La menace est réelle, tangible et elle se manifeste. Le danger est potentiel, il couve. A partir du moment où notre voisinage est instable, il faut redoubler de vigilance. De ce point de vue, l'armée est en train de pleinement jouer son rôle.
Mais si l'Algérie se portait mieux politiquement et économiquement, la charge sur l'armée serait moindre. Je termine par vous dire à ce propos que notre armée est véritablement moderne. Très peu d'armées dans notre environnement régional peuvent égaler la nôtre en termes de potentiel humain.
L'Algérie a formé tous azimuts, et ce, depuis la Révolution. Nous avons d'excellents officiers et de valeureux soldats. Notre armée peut prétendre au titre d'armée professionnelle. Disons que ce pari, l'armée l'a gagné, il lui reste l'engagement démocratique.


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