Ce comité est formé par les représentants de 35 villages que compte la commune. Un rapport détaillé sur l'état des lieux dans cette région a été établi et sera ensuite adressé au premier ministre. Les représentants du comité dénoncent, dans leur rapport, le «laisser-aller» flagrant dans la gestion des affaires de la commune de la part des responsables locaux. «Le développement local est en panne depuis toujours. Nous vivons dans une commune qui ressemble à un dortoir. Il y a absence totale d'infrastructures et de commodités élémentaires pour mener une vie décente», soulignent-ils. Les signataires ont recensé plusieurs problèmes dans leur requête, tels que l'absence du réseau de distribution du gaz naturel, la pénurie de l'eau potable, l'enclavement de la région suite au glissement de terrain au lieudit Ighil Oumenchar depuis le mois d'avril dernier, etc. L'accès à l'aide de l'Etat dans le cadre de l'habitat rural fait également défaut à cause de la bureaucratie et des erreurs du cadastre, expliquent les signataires. Comme ils déplorent l'inexistence d'infrastructures de santé (service des urgences, une maternité…). Le réseau téléphonique est déficient, écrivent-ils, alors que l'accès à l'Internet relève du domaine de l'impossible. Dans le même écrit, les représentants de ce comité déplorent l'attitude de l'assemblée communale vis-à-vis des doléances des villageois. Selon les signataires de la lettre, l'APC n'a jamais répondu favorablement aux sollicitations des villageois en matière de développement local.
