Les Palestiniens ne sont pas autorisés par l'Etat hébreu à creuser de nouveaux puits ou à restaurer les anciens sans permis des autorités d'occupation israéliennes. Concernant la bande de Ghaza, l'agression militaire israélienne de décembre-janvier derniers a endommagé les réservoirs d'eau, les puits, les égouts et les stations de pompage, des dégâts conjugués à l'embargo israélien imposé à ce territoire palestinien depuis plus de deux ans, poursuit le document de l'organisation. Cette dernière relève également que le système de traitement des eaux usées a été particulièrement touché au moment où l'Etat hébreu interdit l'importation des tuyaux et autres équipements métalliques. En conséquence, les côtes de Ghaza, la mer et les plages sont polluées par l'infiltration des égouts, souligne Amnesty qui appelle Israël à « mettre fin à ses politiques discriminatoires et à lever immédiatement toutes les restriction imposées aux Palestiniens pour leur permettre un accès équitable à l'eau ».
