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« L'augmentation du capital social n'est pas la priorité du secteur »
Hassen Khelifati. PDG d'Alliance Assurances
Publié dans El Watan le 07 - 11 - 2009

Le Conseil national des assurances vient de rendre public son rapport pour le premier semestre 2009. A l'aune des résultats publiés, trouvez-vous le marché des assurances en plein essor en Algérie ?
Le secteur des assurances est actuellement en plein essor. La croissance est tirée essentiellement par deux ou trois facteurs. D'abord, il y a de nouvelles immatriculations de véhicules très importantes sur le premier semestre jusqu'à la date de la promulgation de la loi de finances complémentaire. Maintenant, on ne sait pas comment cela va se faire sentir sur le secteur. On attend un peu les conséquences de la suppression des crédits à la consommation et toutes les mesures qu'a prises le gouvernement ces dernières semaines. Il y a aussi tous les plans de relance économique lancés par le Président qui ont eu un impact direct sur la croissance. Il faut dire que le secteur des assurances accompagne l'économie nationale. Maintenant, nous attendons la fin du 2e semestre pour tirer les leçons et voir quelles seront les perspectives sur l'année 2010.
Le gouvernement travaille actuellement sur l'ébauche d'un projet de loi relatif à l'augmentation du capital social des sociétés d'assurances. Qu'en pensez-vous ?
Nous avons dit que si le gouvernement doit prendre ce genre de décisions, il doit prendre en considération l'état actuel du secteur et des compagnies. Il faut que l'augmentation soit dans des délais et des proportions raisonnables. Nous avons appris que le ministère des Finances a proposé d'augmenter de 1 milliard de dinars pour les compagnies « dommages » et 500 millions de dinars pour les compagnies « vie » avec un délai de trois ans. Au niveau du projet, nous avons appris que c'était respectivement 2 milliards de dinars et 1 milliard de dinars avec un délai d'une année. S'agissant du montant, il faut le lier à la rentabilité. On peut demander n'importe quel montant, le problème est ailleurs. Nous ne sommes pas des banques que les engagements doivent être représentés par un capital. Par exemple, la groupe Sonatrach dispose des capitaux dépassant 50 milliards de dinars. Il est assuré par la CAAR qui a 120 millions d'euros de capitaux. Ce ne seront pas les 120 millions d'euros qui vont faire face aux cas de pertes. C'est plutôt les traités de réassurances et les engagements réglementés qui feront face. Nous considérons que l'augmentation du capital social à l'état actuel des choses n'est pas la priorité du secteur. Si on veut développer vraiment le secteur, il y a d'autres dossiers plus prioritaires, notamment le lancement de l'école nationale des assurances, la révision de la réglementation sur les agents généraux et la réglementation sur les engagements. Je dois vous rappeler que nous sommes obligés aujourd'hui de représenter 50% de nos engagements en bons de Trésor qui nous ramènent 0,30% d'intérêts annuels alors que nous avons un taux d'inflation de 6 et 7%. Nous sommes en taux négatif sur l'année, c'est-à-dire nous perdons de l'argent. Si cette situation continue à persister dans les années à venir, toutes les compagnies, mis à part celles du secteur public, auront des problèmes d'équilibres financiers. Si la décision sera prise, nous nous adapterons. Mais nous disons encore que ce n'est pas la priorité du secteur actuellement.
Est-il possible savoir quelles sont les perspectives de développement du secteur, d'autant plus qu'on annonce l'arrivée imminente de compagnies françaises d'assurances en Algérie à partir de l'année 2010 ?
Bien que nous ayons des programmes d'investissement très importants et une économie en plein essor, les étrangers ne viendront pas aussi facilement. Ils ont besoin d'un cadre juridique stable et d'une visibilité claire. Nous considérons leur arrivée comme un plus pour le marché. Mais il faut que cela soit appuyé sur un projet industriel. Il ne faut pas que les étrangers viennent juste pour construire des sociétés captives pour prendre la prime des grosses sociétés nationales et laisser le marché en son état actuel. Nous sommes en négociations avec un groupe étranger pour la création d'une compagnie-vie. La part de 1 milliard de dinars pour l'assurance-vie a gêné l'avancement du projet. Ce n'est pas parce que le montant est important. C'est un problème de rentabilité. Nous ne pouvons pas rentabiliser à l'état actuel du marché algérien. Nous avons des objectifs de rentabilité et si la rentabilité n'est pas au rendez-vous, les étrangers ne viendront pas. Il y a aussi le problème de la réglementation et des mécanismes de création d'une compagnie d'assurances. Aujourd'hui, nous avons une pénurie d'agents généraux d'assurances. Nous ne pouvons pas recruter des universitaires parce qu'ils ne répondent pas à la loi draconienne mise en place en 1990. Cette dernière ne répond plus aux besoins des compagnies. Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons pas développer nos réseaux. Les pouvoirs publics parlent de la venue des étrangers depuis trois ou quatre ans, mais je pense que cela ne sera pas pour demain. Bien que nous souhaitons leur implantation, parce que cela va booster le marché en apportant plus de restructuration.


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