Cette commune souffre de sous-développement qui dure depuis des décennies. La localité de Maâtkas, qui n'a pas bénéficié de projets d'envergure à même de la tirer de son marasme, attend depuis des années sa part de développement. Pour exemple, cette population appréhende avec beaucoup d'inquiétude la saison estivale, période où elle fait face particulièrement à la crise de l'eau, dont la distribution est rationnée. De plus, comme son réseau d'alimentation (AEP) est très vétuste, puisqu'il date des années 1970, des fuites de ce précieux liquide sont signalées en plusieurs endroits. La population de Maâtkas éprouve également des problèmes en matière de santé publique en raison du sous-équipement du dispensaire et des trois unités de soins de la commune où seuls des soins élémentaires sont assurés. Pour absence de service de radiologie et de maternité au niveau du dispensaire, les patientes et leurs parents sont à chaque fois obligés de se rendre à la polyclinique de Souk El Tenine, à l'hôpital de Boghni ou encore vers celui de Tizi Ouzou. A rappeler que la réalisation d'un hôpital avait été annoncée, avec comme choix de terrain le stade Fekrane. Néanmoins, les travaux ne sont pas entamés à ce jour. Toujours au volet développement, les routes des villages Takhribt, Angah et Berkouka, sont dans un état de véritables pistes, tant elles n'ont pas connu de revêtement depuis des années. Il faut rappeler encore le cas du chemin reliant sur 7 km le chef-lieu communal au village El Bir. A signaler aussi le problème de l'arrêt des travaux de réalisation de la crèche et de la bibliothèque communales en raison du manque de budgets, ainsi que l'abandon du chantier du stade, à cause duquel le club sportif local s'est mis en veilleuse. La population de Maâtkas, majoritairement juvénile, subit en outre les affres du chômage, comme elle accuse beaucoup de manques, notamment le gaz naturel et l'assainissement.
