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Cinéma algérien : Il ne fait plus de la figuration
Publié dans El Watan le 08 - 12 - 2009

Le cinéma algérien, qui a quasiment disparu des écrans au cours des années 1990 en raison de l'explosion de la violence, vit depuis quelques années une renaissance, dont témoigne la multitude de films et documentaires présentés à Marseille (sud-est de la France).
« Il y a une accélération nette de la production à partir de 2000, avec au moins autant de films produits que dans les années 1970 », période considérée jusqu'ici comme la plus faste d'un cinéma né dans les maquis de la guerre de décolonisation, constate Michel Serceau, membre d'Aflam, association pour la diffusion par l'image de la culture des pays de langue arabe. A l'époque, la toute jeune nation socialiste investit beaucoup d'argent dans le cinéma mais dicte aussi ses règles. « J'ai eu plein de films censurés », raconte le réalisateur Farouk Beloufa, invité d'Aflam qui a présenté du 1er au 6 décembre une quarantaine de films algériens. Le pays, qui compte alors plus de 400 salles de cinéma (contre une dizaine aujourd'hui), une cinémathèque réputée et une production de qualité à côté des figures imposées à ses salariés par le pouvoir, obtient la consécration en 1975, avec la Palme d'or attribuée à Cannes à Mohamed Lakhdar-Hamina pour sa Chronique des années de braises. Mais la montée du terrorisme met à bas ce système bien rôdé : les tournages deviennent quasi-impossibles, le réseau de distribution s'effondre, la production est privatisée sans transition, tandis que beaucoup de réalisateurs sont contraints à l'exil.
Aujourd'hui, une nouvelle génération de cinéastes a repris le flambeau, relève Solange Poulet, programmatrice d'Aflam, qui remarque aussi que les anciens rentrent tourner en Algérie, à l'instar d'un Merzak Allouache qui dit« avoir une espèce de préoccupation de ce qui se passe là-bas ». « On voit également beaucoup de réalisateurs qui ont grandi en France aller filmer dans leur pays d'origine », explique Mme Poulet, citant notamment Rabah Ameur Zaïmeche, auteur d'un Bled Number One (2006) tourné dans la région d'origine de ses parents. Les genres explorés se sont largement diversifiés. « On est passé d'un cinéma souvent historique et militant à des films qui se préoccupent davantage de la vie quotidienne des Algériens, de l'individu », explique M. Serceau. L'ancien professeur de cinéma note aussi le développement des comédies, dont le récent Mascarades de Lyes Salem qui tourne en dérision les mœurs algériennes, et du documentaire, avec entre autres l'ambitieux La Chine est encore loin de Malek Bensmaïl, indice, selon lui, de la « maturité » de cette filmographie. « On voit des films de recherche, plus artistiques, ce qui est un signe de liberté », poursuit-il, tandis que M. Beloufa salue « la créativité » de ses jeunes confrères. Trois événements sont venus doper cette production ces dernières années : L'année de l'Algérie en France en 2003, Alger capitale arabe de la culture en 2007 et le Festival panafricain en 2009.


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