Le dépôt des dossiers en cours se fait dans l'anarchie totale, suite au rush des demandeurs. La ruée des citoyens s'explique par les années de disette qu'a connues la région et traduit la crise aiguë du secteur. En effet, depuis le gel des opérations de construction et de distribution des logements fin 2004, et ce, après que la région ait été classée à haut risque, les demandeurs de logement sont perplexes. Soit ils quittent la ville, soit ils acceptent de se loger dans un F2 qui coûte pas moins de 25 000 DA/mois. L'emplacement a été localisé à El Ghenami, à 30 km de Hassi Messaoud. L'espoir de la population a été dopé d'une bouffée d'oxygène, et elle rêve de bénéficier d'autres projets censés lui permettre de sortir de l'enclavement imposé, elle qui se sentait déjà doublement lésée par les autorités. Selon la population, celles-ci avaient classé la région à haut risque, ce qui a dégradé le cadre de vie des citoyens et l'a freiné de tout progrès ; ensuite, les habitants n'ont pas été acheminés vers d'autres lieux où ils auraient pu bénéficier d'un cadre de vie décent.
