La cérémonie d'hier a regroupé la famille du regretté, des citoyens de la région, ainsi que par de nombreuses autres personnes venues de plusieurs localités du pays, en présence d'élus locaux, du président de l'APC et d'avocats de la famille. La commémoration du 4e anniversaire de la mort de Hend Slimana a commencé vendredi matin par le dépôt d'une couronne de fleurs par les parents du regretté sur la stèle réalisée, pour que nul n'oublie, sur le lieu même où le groupe de criminels avait tenté de l'enlever, avant de tirer sur lui à l'arme automatique devant sa farouche résistance. Abandonnant le blessé dans son sang, rappelons-le, le groupe enlèvera ensuite Omar, le cousin de ce dernier et disparait à bord du véhicule des jeunes entrepreneurs. Les organisateurs de l'hommage ont convié ensuite la nombreuse assistance à se rendre au cimetière de Djamaâ Amellal, situé à quelques encablures au dessus du village Imekhlef où une autre gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe du regretté Hend Slimana, appelé aussi «Hidouche». Sur place, une minute de silence a été observée à la mémoire de tous ceux qui sont morts pour ce pays. L'imam de la localité, Si Amar Tazerout, a retracé le parcours du jeune entrepreneur, un court parcours mais marqué par de grandioses actions de bienfaisance, notamment en ce qui concerne ses gracieuses aides et la disponibilité qu'il affichait lorsqu'il s'agissait des besoins des villages en matière de développement dans la région, y compris au profit de la JSK, le club phare de la Kabylie, se souvient-on. Présent à l'occasion de cet hommage, maître Amar Zaidi, un des avocats de la partie civile dans l'affaire de l'assassinat de Hend Slimana, a indiqué que celle-ci a été relancée au niveau du tribunal d'Azazga où elle est actuellement en instruction concernant notamment plusieurs personnes. A rappeler encore qu'en octobre 2012, un groupe de 14 individus, dont 12 étaient présents au box des accusés dans l'affaire de l'assassinat de Hend Slimana, avait été jugé par le tribunal criminel de Tizi Ouzou, qui prononça alors pas moins de huit peines capitales.