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Dubaï tape à l'œil
Festival international du film de Dubaï
Publié dans El Watan le 04 - 01 - 2010

Dubaï, décembre. Zoom sur le Festival du film, vitrine bling-bling d'un pays au bord de la banqueroute.
A Madinat Jumeirah, une brochette de pseudos-stars lambinent gauchement sur le tapis rouge, l'air triste, sous l'œil des flics émiratis qui ont dû faire un stage d'arts martiaux. Négociés à des prix faramineux, des films américains comme Avatar ont fait le voyage. Le Festival de Dubaï est une machine d'import d'images, le pays ne produit rien. Silence de mort dans les salles quand passe un film américain. Bruits et chuchotements quand l'écran lâche des paysages africains. Tout de même, les meilleurs films américains, les films d'auteurs ne viennent pas à Dubaï. Il y a des choses que l'argent ne peut pas acheter. Seule la pire marchandise d'Hollywood se pointe ici, en un temps record. Dans la section du cinéma arabe que Dubaï organise pour redorer son blason, tout est mal fait. Le choix est laissé au hasard, comme les cinéastes sont laissés entièrement à eux-mêmes : Merzak Allouache n'a pas apprécié le peu de spectateurs pour Harragas, aucune publicité n'a annoncé la projection. Dubaï plaque partout des annonces pour les films égyptiens débiles et ne s'occupe pas du reste. Un type corpulent, tiédasse et ignorant tout du cinéma arabe s'occupe à Dubaï de cette section. Il s'est sûrement trompé de métier. Son lourd handicap s'accentue du fait que ce « sélectionneur » habite toute l'année en Italie, donc loin de toute réalité arabe. Encore une fois, Dubaï compte sur l'Amérique et tout le reste n'est qu'accessoire.
Quand Hollywood passe, plus rien ne repousse sur son sillage. Le soleil n'a pas toujours brillé en décembre à Dubaï. Il y a eu des jours et des nuits de pluies diluviennes. Un déluge à part entière. On voyait des touristes (russes et riches surtout) se réfugier dans le Souk de Madinat Jumeirah, se mêler aux participants du festival, consommer et acheter sans réserve gadgets, montres, chaussures, habits des luxueuses boutiques où tout est cher et tout est importé. Le Festival de Dubaï, c'était comme une brève parenthèse dans la situation chaotique qui frappe l'économie et fait trembler les bourses mondiales. Entourés d'un luxe tapageur qui tape à l'oeil, les participants ne se rendaient sans doute pas compte de ce qui se passait dans cet invraisemblable Manhattan sorti des sables, dont les beaux jours semblent finis. Quand on débarque à Dubaï, dans cet aéroport tourbillon inouï de marchandises, d'or, d'escalators et d'ascenseurs bolides, on a l'impression que Paris, Londres ou même New York appartiennent au tiers monde. En parcourant Dubaï, on voit pourtant les dégâts. Des bulldozers, des grues immobiles au milieu de gratte-ciel en chantier et abandonnés. La frénésie et la folie de Dubaï ont subi là comme un électrochoc d'une rare puissance. Le festival s'est ouvert et s'est achevé en fanfare, avec des réceptions où coulait le champagne (malgré la Chariaâ). Mais on sentait bien que ce petit coin du Golfe était comme un dragon blessé, foudroyé. Au cours du festival, on a appris qu'Abu Dhabi a offert 10 milliards de dollars à Dubaï pour faire face à ses dettes, pour que tout ce « paradis » ne sombre pas dans le cataclysme et pour qu'une certaine allégresse demeure dans le palais de Cheikh Mo (surnom du dirigeant Cheikh Mohamed Ben Rachid Al Maktoun).


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