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Maison de l'entrepreneuriat, le chaînon qui manquait
Publié dans El Watan le 08 - 04 - 2015

Après presque un quart de siècle d'existence et plusieurs adaptations de la formule, l'agence décide de miser davantage sur les étudiants pour favoriser l'émergence d'un tissu viable de petites entreprises. «Désormais, l'Ansej n'a pas le droit de refuser la candidature d'un diplômé, qu'il soit issu de l'enseignement supérieur ou de la formation professionnelle. Seulement, les universitaires peuvent postuler à l'aide de création d'entreprise dans n'importe quel domaine d'activité.
Par contre, les diplômés issus de la formation professionnelle ne peuvent prétendre qu'à des activités liées directement à leur formation», explique Mounia Bouraoui, chargée de la coopération et de la formation à la direction générale de l'Ansej, en insistant sur le fait que les diplômés de certaines filières telles que : gestion d'entreprise, marketing ou management font partie des candidats les plus prisés. Car, explique la responsable, ils ont les bases nécessaires pour gérer une entité économique. «D'ailleurs, dans la nouvelle démarche de l'Ansej, aucun crédit ne sera accordé sans une formation préalable dans les techniques de gestion d'entreprise», affirme-t-elle. Ainsi, le dispositif oblige les candidats au crédit à suivre une formation de six jours pour ouvrir droit à un accompagnement.
Par ailleurs, face au constat établi après plus d'une décennie d'octroi de crédits aux jeunes promoteurs, où les objectifs espérés ne sont pas atteints, et ce, malgré des statistiques officielles rassurantes, le dispositif adopte une orientation basée sur le diplôme en premier lieu et prochainement sur la compétence. «Avant, il suffisait qu'un jeune présente un dossier avec un minimum de savoir dans les domaines classés prioritaires pour avoir droit à l'Ansej.
Maintenant, on exige un diplôme qui soit conforme au projet présenté, ainsi qu'une formation en gestion d'entreprise», poursuit Mme Bouraoui. En 2012, le gouvernement, à travers le ministère de l'Industrie, avait médiatisé un plan d'action prévoyant d'atteindre le million de PME en 2015 et 2 millions à l'horizon 2025.
Lors de l'inauguration du Salon national de l'emploi «Salem 2015», Mohamed-Tahar Challal, directeur général de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) informait que le nombre d'entreprises créées dans le cadre des deux dispositifs de soutien à la création d'entreprises : l'Ansej (réservés aux jeunes âgés de 19 à 30 ans) et CNAC (30 à 50 ans), a dépassé les 430 000 en dix ans. Le nouvel objectif tracé étant d'atteindre les 500 000 entreprises en 2015, avec une moyenne de création de 40 000 PME par an.
Accompagner les étudiants entrepreneurs et faire naître des vocations
Mais pourquoi alors ce décalage, malgré les fortes subventions – 2 milliards de DA pour la seule année 2014 ? L'une des raisons qui pourrait motiver cette défection est l'absence de passerelle entre le premier fournisseur de compétences, à savoir l'Université et le secteur socioéconomique. Prenant conscience de cette défection, la direction générale de l'Ansej suivant les recommandations du programme Germe (Gérer mieux son entreprise) du Bureau international du travail (BIT), généralise le concept de la «Maison de l'entrepreneuriat» initié en 2007 à Constantine.
«Nous avons installé 54 Maisons de l'entrepreneuriat dans les différentes universités et écoles du pays», informe Mounia Bouraoui. Ces entités (maisons de l'entrepreneuriat) ont pour objectif de «sensibiliser et d'activer l'intention entrepreneuriale des étudiants via des programmes de sensibilisation et de diffusion de la culture entrepreneuriale», est-il expliqué sur le site de l'Agence.
Ces maisons assurent également un pré-accompagnement des étudiants et chercheurs porteurs d'idées de projets et les préparent à franchir les différentes étapes et formalités pour créer leurs entités. «Au préalable, on signe une convention avec l'établissement universitaire concerné. Puis, on élabore un programme d'action, de formation et de sensibilisation à l'adresse des étudiants et des chercheurs. La formation des animateurs des Maisons de l'entrepreneuriat est certifiée par le bureau international du travail.
Les étudiants assisteront également à des cours dispensés directement par des représentants de nos partenaires, comme le CNRC», explique encore Mme Mounia Bouraoui. Dans le texte de présentation de la maison de l'entrepreneuriat, il est précisé que son organisation s'articule autour d'un comité de pilotage comprenant : un directeur universitaire et deux animateurs, dont un enseignant universitaire, ainsi qu'un accompagnateur Ansej.
Les activités de ces entités installées au niveau des universités et grandes écoles s'articulent autour de journées d'information et de sensibilisation, d'études organisées en faculté, de l'organisation d'universités d'été qui dispensent des cursus sur la création d'entreprise, des tables rondes thématiques, ainsi que des modules sur la démarche entrepreneuriale et le business-plan.
Dans ces missions, l'Ansej jette des passerelles entre les maisons de l'entrepreneuriat et d'autres organismes d'aide aux projets innovants, à l'image des parcs technologiques, des incubateurs et des entités spécialisées dans la valorisation des résultats de recherche et développement technologique. «Nous présentons également des modèles de réussite.
Face aux candidats à la création de PME, nous faisons intervenir un jeune entrepreneur qui a réussi dans son domaine, comme ce Constantinois qui excelle dans la production de l'huile, pour faire naître des vocations», s'enthousiasme la responsable. S'agissant des créneaux prisés par les étudiants, la chargée de coopération et de la formation est catégorique : «Ce sont les TIC.
Les étudiants sont friands de nouvelles technologies de l'information et de la communication. La majorité versent dans ce créneau et souhaitent créer des start-up, des propositions que l'Ansej favorise actuellement», affirme-t-elle. D'ailleurs, en visitant le Salem 2015, le nombre d'agences de communication issues de l'Ansej est impressionnant. Pourtant, lors de sa déclaration, Mohamed-Tahar Challal se félicitait du fait que de plus en plus de jeunes promoteurs s'orientent vers l'agriculture : 22% du total des projets de l'année 2014.
L'industrie, elle, attire 11%, les services 28%, et le BTPH 10%. Ce qui fait reculer le taux des activités dominantes, à savoir celles liées aux services.

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