Les élèves, les professeurs et autre personnel administratif du lycée Abdelhamid Ben Badis du chef-lieu de la commune de M'Chedallah à l'est de Bouira, font quotidiennement face à un environnement hideux du fait de son insalubrité. En effet, tous ceux qui fréquentent ce lieu du savoir sont confrontés à des amas de détritus qui entourent l'enceinte scolaire. Des tonnes d'ordures ménagères et des milliers de mètres cubes de déblais sont jetés à quelques dix mètres seulement sous les fenêtres des classes. Ces effroyables amas d'immondices s'accumulent et leur volume augmente chaque jour que Dieu fait au vu et au su des responsables municipaux, mais aussi des parents d'élèves et de l'administration de ce lycée qui tarde à réagir afin de mettre un terme à cette situation qui risque de provoquer des catastrophes. Le premier responsable de l'APC a été sollicité, à plusieurs reprises, par quelques parents d'élèves afin d'intervenir et mettre un terme à ce danger qui guette chaque jour la santé de leurs enfants, avait promis de prendre des mesures adéquates, selon certains parents. Mais, voilà que plusieurs mois sont passés sans que le maire n'intervienne pour mettre en application sa promesse. Selon un élu local, l'APC avait inscrit une opération d'éradication de ce dépotoir mais son lancement dépendra de l'aval des services concernés de la wilaya qui tarde à venir. Il importe de noter en outre que cet espace, transformé en dépotoir, avait été choisi, dans un passé récent par la commission des choix de terrains de la daïra de M'Chedallah pour servir d'assiette pour l'implantation d'une station de bus. Une décision qui a été contestée par les parents d'élèves et les lycéens eux-mêmes, ce qui a contraint les initiateurs du projet à son annulation. Cet endroit qui se transforme en une décharge publique peut, sans dépenser de grandes enveloppes financières ni encore moins beaucoup d'efforts de l'aménager en un véritable espace vert, de qui profiteront les lycéens mais aussi les habitants des nombreuses cités d'habitation mitoyennes, à condition que les responsables municipaux soient armés d'une bonne volonté.
