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Violences faites aux femmes : Un rassemblement à la mémoire de Razika
Publié dans El Watan le 15 - 11 - 2015

Il était presque 14h et déjà une centaine de femmes, tous âges confondus, et beaucoup d'hommes ont répondu à l'appel lancé sur facebook par le groupe féministe algérien en mouvement.
Une fleur à la main, la foule, ceinturée par la police, exprimait son indignation face à cet acte abject. «Non à la violence faite aux femmes», «La rue est publique mais mon corps non». «Me siffler n'est pas un compliment» sont autant de slogans arborés sur les pancartes brandies lors de ce rassemblement.
«Nous n'avons plus le droit de nous taire ou de faire semblant de n'avoir rien entendu ou de n'être pas au courant. Les bougies que nous allumons et les fleurs que nous déposons aujourd'hui en mémoire de Razika ne sont qu'un geste symbolique dont le but est de dire non à cette agression quotidienne faite aux femmes et encore plus à l'impunité dont bénéficient ces agresseurs», s'indigne Fatiha, une employée de banque.
Pas très loin, un jeune trentenaire déclare que répondre présent à une telle action est presque une obligation : «Je suis conscient qu'une nation ne pourra jamais évoluer si elle continue à opprimer la moitié de son peuple.
S'attaquer à une femme, c'est aussi s'attaquer à tout homme et l'accuser d'être incapable de protéger une personne fragile mais fort importante dans sa vie. Je suis là parce que Razika aurait pu être ma mère, ma sœur, mon épouse, ma fille ou toute autre personne qui m'est proche.»
Empris d'un sentiment d'indignation et surtout de colère, les participants à ce rassemblement ont tenu à réfuter l'idée que seules les femmes non voilées sont ciblées par ces agressions.
Non à l'impunité
«C'est totalement faux, s'emporte Nihad, une jeune étudiante à la faculté de droit d'Alger. Ces agresseurs expriment leur frustration sur tout ce qui bouge.
Moi, je suis voilée comme le stipule la religion musulmane, mais je ne suis pas épargnée par ces personnes malades. Qu'elle porte un jean, une jupe, un voile intégral, ce n'est pas la tenue qui est le motif de cette agression, mais la femme elle-même.»
A ce rassemblement, toutes les catégories sociales étaient présentes. «Razika est morte aujourd'hui. D'autres victimes, comme elle, bien qu'elles soient encore en vie sont meurtries à vie.
C'est leur âme qui a été touchée. Elles sont condamnées au silence, à être comme veulent ces malades, ont peur de sortir dans la rue ou carrément ont préféré l'asile entre quatre murs pour éviter ces agressions.»
«EIles meurent chaque jour parce qu'elles n'ont pas osé exprimer leur colère, leur refus, encore moins leur droit de voir leurs agresseurs punis», témoigne Lotfi, 26 ans, commerçant.


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