Dans un communiqué publié à l'issue d'une rencontre jeudi dernier avec le représentant du Polisario en Slovénie, le député slovène a affirmé «son soutien aux efforts de l'Organisation des Nations unies (ONU) pour trouver une solution pacifique au conflit du Sahara occidental occupé par le Maroc», appelant à la relance des négociations entre les deux parties en conflit, le Front Polisario et Rabat. De son côté, le représentant du Front Polisario a saisi l'occasion de sa rencontre avec Tasner Vatovec pour l'informer des derniers développements de la question sahraouie, en particulier le processus de paix et les efforts de l'ONU, les violations continues des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Les résultats du 14e congrès du Front Polisario et les relations bilatérales ont été également abordés. Pour sa part, le comité central du Parti communiste finlandais (CPF) a demandé au gouvernement finlandais de reconnaître la République sahraouie, exprimant sa solidarité avec le peuple sahraoui dans son combat pour l'autodétermination. Le CPF a également appelé les ONG en Finlande à «œuvrer en faveur de la solidarité avec le peuple sahraoui dans sa lutte pour l'autodétermination et le développement de la société sahraouie». Le comité central du PCF a en outre lancé un appel au Parlement finlandais pour la mise en place d'un groupe d'amitié pour le Sahara occidental afin d'aider à promouvoir les contacts officiels et la solidarité entre la Finlande et la République sahraouie. Par ailleurs, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a alerté le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, sur l'escalade des violations des droits de l'homme par le Maroc et la répression marocaine continue du mouvement de protestation pacifique dans les territoires occupés du Sahara occidental, a rapporté vendredi l'agence SPS. «A l'entame de la nouvelle année 2016, l'Etat marocain a intensifié la répression et la torture contre les civils sahraouis sans défense, ainsi que l'état de siège et l'expulsion des observateurs internationaux qui souhaitaient se rendre dans les territoires occupés du Sahara occidental», a indiqué Mohamed Abdelaziz, président de la République sahraouie et secrétaire général du Front Polisario, dans une lettre qu'il a envoyée à Ban Ki-moon. Alerte sur les violations des droits de l'Homme Le président Abdelaziz a, dans sa missive, «condamné la répression contre les chômeurs sahraouis en grève de la faim depuis plus de deux semaines pour réclamer leurs droits légitimes garantis par la Charte des Nations unies, en particulier le droit à l'autodétermination et à l'indépendance». Il a appelé le secrétaire général de l'ONU à entreprendre «les mesures nécessaires pour mettre fin à ces violations, la libération des prisonniers politiques sahraouis (groupe de Gdeim Izik), et Mbarek Daoudi et tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons de l'Etat marocain et à faire toute la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis». Il a également appelé à l'arrêt du pillage des ressources naturelles du Sahara occidental, au démantèlement du «mur de la honte» marocain et l'accélération de la mise en œuvre de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), à savoir, l'organisation d'un référendum pour le peuple sahraoui.
