Après que le ministre de l'Energie et des Mines ait évité la presse, le PDG par intérim de Sonatrach, Abdelhafid Feghouli, a été assailli par les journalistes. Il a surtout voulu démentir certaines informations publiées par la presse écrite.« Je suis toujours PDG par intérim », a indiqué M. Feghouli en répondant à une question sur un changement à la tête de l'entreprise et c'est une « pure affabulation », a-t-il répondu à la question sur la gestion de Sonatrach par le gouvernement. De plus, il a réaffirmé qu'aucun gel n'a été constaté dans les activités de la compagnie nationale et que l'affaire n'a entraîné aucune perturbation dans la mesure où Sonatrach est une institution solide.« Nous sommes en train de travailler selon les prévisions annuelles et pluriannuelles 2010-2014 », a-t-il indiqué. A propos de l'annulation de contrats, le PDG par intérim a démenti cette information et a même précisé que le comité exécutif de Sonatrach a déjà endossé plusieurs contrats depuis qu'il dirige la société.« Nos projets continuent à fonctionner normalement, que ce soient les projets propres à Sonatrach ou les projets développés en partenariat », a-t-il affirmé. Pour illustrer ses propos, M. Feghouli a signalé qu'au mois de mars, Sonatrach va signer le contrat de réhabilitation de la raffinerie d'Alger. Huit sociétés et consortiums ont été préqualifiés en octobre 2009 pour la phase commerciale du projet de réhabilitation de la raffinerie d'Alger. A propos de l'information sur le gel des avoirs de Saipem, il a aussi démenti en précisant : « Jusqu'à aujourd'hui, aucune information de cette entreprise selon laquelle ses avoirs ont été gelés ne nous est parvenue. » A propos de l'affaire de Sonatrach et des responsables inculpés, le PDG par intérim a repris des propos déjà exprimés, « ils sont innocents jusqu'à preuve du contraire ». Concernant la prochaine conférence internationale du GNL à Oran au mois d'avril, M. Feghouli a fait état de la confirmation de la présence de 1100 participants jusqu'à présent. A propos de la réunion du Forum des pays exportateurs de gaz, elle devrait aborder des questions importantes telles que la problématique du marché du GNL. Une vingtaine de ministres seraient attendus à la réunion du Forum qui aura lieu au mois d'avril en marge de la conférence du GNL. Il a aussi confirmé la perspective pour l'Algérie d'opter de plus en plus pour les contrats gaziers à court terme.
