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Leur communauté atteint les 30 000 personnes : Les Algériens peu visibles et oubliés
Publié dans El Watan le 28 - 02 - 2010

Contrairement aux Pakistanais, aux Jamaïcains, aux Nigérians ou aux Indiens, la communauté algérienne établie au Royaume-Uni n'est pas très visible et ne constitue pas vraiment un motif d'inquiétude pour les autorités britanniques.
Londres et Leeds (Royaume-Uni)
De notre envoyé spécial
Au nombre de 30 000, en comptant bien entendu les sans-papiers, les Algériens — qui, dans leur grande majorité, ont émigré en Angleterre durant les années 90 — n'ont pas non plus une réputation sulfureuse, à l'image de celle qui colle à la peau de certains de leurs concitoyens installés dans d'autres grandes capitales européennes. Le fait que 1500 d'entre eux occupent des postes prestigieux (enseignants universitaires, chercheurs et cadres d'entreprise) est un élément qui a contribué à faire bénéficier les Algériens d'un préjugé favorable auprès des autorités britanniques.
Les responsables britanniques rencontrés au Foreign Office ou au département chargé des Collectivités locales et des Communautés au sein du gouvernement de Gordon Brown avouent tous ne pas être préoccupés par la communauté algérienne. « Notre attention se focalise surtout sur les communautés originaires d'Orient et d'Extrême-Orient. Pour le moment, la communauté algérienne n'est pas une source d'ennuis pour nous. A part quelques cas liés au petit banditisme, il n'y a rien à signaler », soutient Mark Pethick, cadre au département britannique chargé des Collectivités locales et des Communautés. Il n'empêche que pour parer à toute éventualité, les autorités britanniques ont, quand même, pris le soin de mener une enquête sur la communauté algérienne établie en Angleterre afin d'en savoir sur elle le plus possible. Il est vrai que celle-ci s'est agrandie assez vite.
Ceci dit, même si les Algériens ne forment pas en Angleterre une communauté à problèmes, beaucoup évoluent dans des conditions d'extrême précarité et rien ne dit qu'ils ne basculeront pas, un jour, dans la délinquance ou la grande criminalité. C'est là l'essentiel du message délivré par Mouna Hamitouche, une élue du Parti travailliste à la mairie d'Islington (Londres), d'origine algérienne qui regrette par ailleurs que les autorités algériennes se désintéressent du sort et des conditions de vie de la communauté algérienne installée en Grande-Bretagne.
La maîtrise de la situation sécuritaire, un atout pour l'Algérie
Pour étayer ses propos, elle indique que les nombreux appels à l'aide lancés par son association n'ont trouvé aucun écho auprès des différents ministres qui se sont succédé à Londres ces dernières années. Il faut dire que l'amélioration considérable de la situation sécuritaire en l'Algérie est pour beaucoup dans la réhabilitation de l'image des Algériens établis en Grande-Bretagne. « Non seulement nous ne percevons pas l'Algérie comme une menace, mais nous considérons que la situation sécuritaire qui y prévaut actuellement n'est en rien comparable à ce qui se passe au Pakistan et en Afghanistan », assure un responsable du Département britannique chargé de la lutte contre le terrorisme.
Pour confirmer ses dires, celui-ci ajoute que son gouvernement n'a pas l'intention, pour le moment, de soumettre les voyageurs algériens à une fouille particulière comme cela a été décidé au tout début de l'année par les Etats-Unis et la France. Pour donner une idée concernant la qualité des relations entre Londres et Alger, la responsable du bureau Afrique du Nord au Foreign Office rappelle que son pays a signé, il y a quelques mois, un accord de défense avec l'Algérie et que les deux pays entretiennent une coopération exemplaire dans le domaine de la lutte antiterroriste. Il a ajouté, par ailleurs, qu'une importante délégation de responsables britanniques se déplacera au mois de mars prochain à Alger pour parler business et renforcer la coopération commerciale.
Au-delà, il ressort que la société britannique ne sait pas grand-chose de l'Algérie. Certains d'entre eux, cependant, sont quand même au fait que leur équipe nationale de football aura à affronter son homologue algérienne lors de la phase finale de la Coupe du monde de football qui aura lieu en juillet prochain en Afrique du Sud. Sinon, la majorité des Anglais semblent même avoir oublié l'enfer enduré par les Algériens durant les années 90. Même la presse britannique ne s'intéresse que très peu à l'Algérie. « Nous n'écrivons plus beaucoup sur l'Algérie pour la simple raison qu'elle ne fait plus l'actualité comme avant. C'est aujourd'hui un pays stable.
Les médias britanniques suivent surtout le dossier afghan en raison notamment de l'engagement de l'armée britannique », confie le rédacteur en chef du département Moyen-Orient du quotidien The Guardian. Actuellement, seuls les think tanks britanniques, à l'image de Chatham House, suivent de très près l'évolution de la politique algérienne. Et contrairement à ce que nous pourrions penser, ce n'est pas la situation sécuritaire de l'Algérie qui intéresse ces think tanks, mais plutôt l'évolution du front social et le scandale de Sonatrach. « Nous pensons que si votre gouvernement n'arrive pas à éradiquer la pauvreté et à prendre en charge les aspirations de la jeunesse, cela pourrait être à terme un facteur de risque pour votre pays », indique une spécialiste de l'Algérie qui travaille pour le compte de Chatham House.


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