La Direction générale de la communication de la Présidence de la République a démenti, hier mardi, les informations relayées sur les réseaux sociaux et reprises par certains sites électroniques, faisant état d'une supposée interview accordée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune à des journaux français.« Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n'a pas accordé un entretien à des journaux français », indiqué un communiqué de la Direction générale de la communication de la Présidence de la République. Qualifiant ces allégations de totalement infondées. Depuis quelques heures, a fait savoir la même source, plusieurs comptes relaient sur les réseaux sociaux une information selon laquelle le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aurait accordé un entretien à des journaux français, ce qui a poussé plusieurs journaux électroniques à en republier le contenu. « Il s'agit d'un pur mensonge, fabriqué à l'aide de montages réalisés via la technique du Photoshop par des comptes hostiles, dans une tentative manifeste de manipulation de l'opinion publique, tant nationale qu'internationale », a précisé la même source. Condamnant avec vigueur ces méthodes impudentes, honteuses, immorales, et contraires à l'éthique, que les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont mises à la disposition de mercenaires spécialisés dans la fabrication de calomnies en coulisse, et dénonçant l'utilisation malveillante des technologies de l'information et de la communication à des fins de manipulation, la Présidence a appelé l'ensemble des professionnels de l'information, en Algérie comme à l'étranger, à faire preuve de responsabilité et à vérifier la véracité des informations auprès des sources officielles, en particulier lorsqu'il s'agit de sujets sensibles impliquant le Chef de l'Etat. Le 17 février dernier, l'APS a évoqué une sale guerre médiatique menée contre l'Algérie par ''l'axe du mal'', à partir d'officines obscures. « Des rapports crédibles révèlent l'existence de plusieurs officines obscures qui mènent une guerre médiatique sournoise multidimensionnelle contre l'Algérie et ses institutions, en exploitant des technologies de l'intelligence artificielle et de deepfake, à laquelle l'Algérie fait face fermement à travers des applications pratiques de haute technologie développées par des compétences algériennes », a indiqué l'Agence. Les mêmes rapports, a poursuivi la même source, soulignent que l'Algérie fait face à une guerre médiatique perfide, dirigée par l'axe du mal hostile, bénéficiant de financements de pays et opérant depuis plusieurs capitales. « Les officines obscures manipulent les moteurs de recherche, les algorithmes et les mots-clés, tout en créant des milliers de sites web alimentés par une armada de journalistes, notamment depuis le Maroc, la France et d'autres pays, avec l'unique objectif de suivre l'actualité algérienne », note la même source. Faisant remarquer que des dizaines de salles de rédaction au sein de chaînes de télévision et de journaux internationaux, notamment dans le Golfe et en Europe, se trouvent sous l'emprise du lobby médiatique français impliqué, aux côtés du régime du Makhzen marocain, dans des affaires de désinformation, de chantage et de corruption dans le milieu médiatique, en échange de services aux agendas occultes et de diffusion d'un discours hostile à l'Algérie. « Les services de renseignement du Makhzen marocain instrumentalisent des milliers de journalistes de différentes nationalités pour orchestrer des campagnes hostiles à la politique étrangère de l'Algérie en échange de pots-de-vin ». Toutefois, rappelle l'APS, l'Algérie, à l'instar des autres pays du monde, dispose d'applications pratiques de haute technologie, développées par des compétences algériennes, qui surveillent en routine tout article publié sur l'Algérie dans les médias internationaux ou sur les réseaux sociaux.