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Nigeria : Plus de 500 morts « au nom d'Allah »
Publié dans El Watan le 19 - 03 - 2010

Bilan des affrontements de mercredi dernier entre chrétiens et musulmans au Nigeria : 13 morts. Mais la région, tombée aux mains des islamistes, reste sous couvre-feu, laissant craindre une reprise des violences. Surtout si les chrétiens, plus nombreux, se soulèvent.
Le mois de mars aura été des plus sanglants dans le pays le plus peuplé du continent. La cause : des affrontements interreligieux survenus au début du mois dans la région de Jos (centre du Nigeria), où des islamistes radicaux se réclamant des talibans afghans s'en sont pris à plusieurs églises et des postes de police, faisant ainsi une centaine de morts. Dans la nuit de mardi à mercredi, les Boro Haram (« l'éducation occidentale est un péché » en langue haoussa) se sont introduits dans le village de Byei vers 2h du matin, ont mis le feu aux maisons et blessé les villageois à coups de machette. Bilan : 13 morts. Le groupuscule de Boro Haram est composé essentiellement d'étudiants ayant quitté assez tôt les bancs de l'université. Ils vise l'installation d'« un Etat islamique pur » au Nigeria et l'organisation à cet effet des attaques contre les « infidèles » et les représentants de l'Etat fédéral.
Lors de sa création en janvier 2004, le mouvement comptait environ 200 jeunes musulmans extrémistes, dont des femmes. A la suite de ces affrontements sanglants, qui ont commencé dimanche 16 janvier, un couvre-feu a été imposé et des renforts militaires ont été dépêchés sur place, mais les affrontements entre les forces de l'ordre et les Boro Haram n'arrêtent pas pour autant l'effusion de sang. « Cinq policiers ont été tués, une station de police a été incendiée et 60 talibans ont été tués », dans les Etats de Bauchi et de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, a indiqué l'inspecteur général intérimaire de la police, Ogbonna Onovo, lors d'une conférence de presse à Abuja.
Le responsable de la police de l'Etat du Plateau annonce que les affrontements du week-end ont fait 109 morts dans la région, niant ainsi le bilan de la société civile faisant état de plus de 500 morts. L'Etat du Plateau est situé à la frontière entre la partie nord du pays dominée par les musulmans et la partie sud chrétienne. L'enjeu de ces affrontements réguliers depuis une dizaine d'années est le contrôle de terres fertiles. Depuis les années 1990, des tensions sont nées entre communautés, sur fond de rivalités politiques. En 2001, s'est ouvert un cycle de violences. Des milliers de morts. Deux cents victimes lors du « dimanche sanglant ». Quelques semaines après, des massacres avaient fait 300 victimes parmi des musulmans. La dissolution du gouvernement mercredi dernier par le président par intérim Jonathan Goodluck (le président Yar'Adua étant hospitalisé depuis de longs mois à l'étranger), ne vient pas arranger les choses dans un Nigeria divisé.


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