Boughali plaide depuis le Caire pour une Union interparlementaire arabe plus solidaire et proactive    Boughali préside au Caire les travaux de la 39e session du Comité exécutif de l'UIPA    Gymnastique : l'Algérienne Nemour engagée dans trois grandes compétitions en cette fin d'année    Accidents de la route: 42 morts et 1942 blessés en une semaine    Workshop international à Alger sur les dossiers d'inscription au patrimoine mondial situé en Afrique et dans les pays arabes    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'élève à 64.605 martyrs    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de la République du Belarus    IATF: la presse nationale évoque la réussite de l'événement au vu du nombre de contrats signés à Alger    Des pluies sur plusieurs wilayas du pays mardi et mercredi    Examen de la coopération algéro-nigériane dans le domaine de l'agriculture    Ballalou inaugure à Alger l'exposition de peinture "Dialogue et Création Africaines"    Poursuite des travaux de la 4e édition de l'IATF à Alger    Un responsable de l'ONU appelle à la mise en œuvre des mesures de la Cour internationale de Justice    Poursuite des travaux de la quatrième édition du Salon du commerce intra-africain    Vélo tout terrain/Tour du Cap Bon: 2 médailles supplémentaires pour l'Algérie    Football national Joueurs, supporters, VAR et lois    Madar Pro-Team engagée avec cinq coureurs    Le Six algérien en stage aux Philippines    Le CSJ participe à l'animation du pavillon dédié à la jeunesse    Exportation d'équipements électriques algériens vers le Sénégal et la Côte d'Ivoire    Vague de chaleur sur Jijel et Béjaïa Pluies et orages sur d'autres wilayas    Lâcher de 300 perdrix locales dans les forêts de la wilaya    Vaste opération conjointe contre la criminalité urbaine    Inhumation des moudjahidine Youcefi Mohamed Bencheikh et Telli Hamza    Une Algérie victorieuse sur tous les plans    « La voix de Hind Rajab » reçoit le Lion d'argent    James Patterson offre 50 000 $ pour finir l'écriture d'un livre    Qualifs Mondial 2026: l'Algérie et la Guinée se neutralisent (0-0)    Début des épreuves orales du concours de recrutement au grade d'éducateur d'animation de la jeunesse pour le sud et les wilayas frontalières    Madrid annonce une série de mesures contre l'entité sioniste    Des milliers de personnes ont manifesté dimanche à Bruxelles pour dénoncer le génocide à Ghaza    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'élève à 64.522 martyrs    28e SILA: lancement de la 2e édition du prix "Mon Premier Livre" dédié aux jeunes    La présidente accueille une délégation de la communauté algérienne établie à l'étranger    Ouverture de la 20e édition    Le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Abdellah Leghreïb. Directeur général de l'ENACTA
« Obligation de contrôle dès le 30 avril »
Publié dans El Watan le 16 - 03 - 2005

A la faveur de l'entrée en vigueur le 1er mars 2005 de la nouvelle loi sur la circulation routière, l'obligation de contrôle des véhicules particuliers sera applicable dès le 30 avril. Une mission confiée à l'Etablissement national de contrôle technique automobile algérien (ENACTA) qui assure, depuis sa création en 1998, la mise en œuvre de la réglementation nationale en la matière. Dans cet entretien, Abdellah Leghreïb, directeur général de l'ENACTA - cumulant 20 ans d'expérience dans le secteur des transports - apporte un éclairage à l'opinion publique sur la question du contrôle des automobiles.
La problématique du contrôle technique des véhicules apparaît de plus en plus prégnante en Algérie. Qu'en est-il aujourd'hui à la faveur de l'entrée en vigueur, le 1er mars 2005, de la nouvelle loi sur la circulation routière ?
En réalité, ce type de contrôle est prévu par une ordonnance qui date de 2001. Il faut rappeler que depuis février 2003, le contrôle technique est destiné aux véhicules à activité réglementée de transport routier et de marchandises : taxis, auto-écoles, poids lourds... Durant les deux années précédentes, il fallait faire de l'apprentissage et aujourd'hui nous sommes suffisamment armés pour entamer la prochaine étape. C'est-à-dire que dès le 30 avril, l'obligation de contrôle se fera étendre à l'ensemble des véhicules particuliers. Cependant, la première étape va concerner la catégorie des plus de 20 ans d'ancienneté. Ensuite, on aura celle ayant entre 19 et 15 ans, puis celle entre 14 et 10 ans, celle entre 9 et 5 ans et, enfin, celle de plus de 5 ans.
Quelles seront les procédures de contrôle en la matière ?
Les procédures sont celles contenues dans le cahier des charges préparé à cet effet et selon, bien évidemment, les standards internationaux. Il est vrai que les automobilistes ont déjà l'habitude de passer chez l'ingénieur des mines. A ce propos, le contrôle s'intéressait principalement à trois fonctions : le freinage, la direction et la suspension. Or et compte tenu des derniers rapports, de nombreux accidents de la route avaient pour cause des défaillances au niveau de la fonction de signalisation et celle des pneumatiques. Donc, ces deux fonctions seront désormais, elles aussi, prises en charge.
Comment obliger les automobilistes à se conformer au contrôle technique de leur véhicule ?
Il y a d'abord la force de la loi dont le dispositif réglementaire prévoit par exemple la mise en fourrière et même l'emprisonnement pour les contrevenants. Mais franchement nous ne souhaitons pas en arriver là. Il s'agit plutôt de faire comprendre aux automobilistes l'intérêt personnel et public à se diriger vers le contrôle technique de leur véhicule. D'ailleurs, de plus en plus de citoyens nous contactent pour cette question et c'est déjà très rassurant.
Comment se feront l'organisation et le suivi des stations de contrôle ?
Aujourd'hui, nous avons 114 agences agréées sur 124 demandes. Ces agences sont éparpillées sur 46 wilayas. D'ici à quelques semaines, il y aura une couverture à Tindouf et pour Illizi : des équipes mobiles de l'ENACTA assureront la mission de contrôle des véhicules particuliers. Les agences agréées obéissent à un cahier des charges et l'ENACTA assure, seulement, le suivi technique et administratif. Il s'agit pour notre organisme de renforcer l'assistance à ces agences, de multiplier nos interventions sur le terrain et de prouver l'utilité de notre mission dans le cadre de la lutte contre les accidents de la route.
Qu'en est-il du traitement des informations et des statistiques, notamment la question du produit informatique pour la concentration des données ?
Nous sommes en train de finaliser le réseau pour relier les agences agréées directement à l'ENACTA. A travers cette opération, notre premier objectif est de constituer une banque de données qui nous permettra d'avoir le chiffre réel du parc national automobile. Car actuellement, nous travaillons avec les chiffres fournis par l'Office national des statistiques (ONS). Quant à notre second objectif, il vise à donner la situation actuelle de ce parc à travers la lecture des différents canevas se rapportant à ce sujet. Cela deviendra un outil de travail utile pour plusieurs opérateurs et même des universitaires.
Où en est-on avec l'installation des centres de formation pour contrôleurs ?
Nous avons assuré, jusque-là, des formations pour 702 contrôleurs. D'ailleurs, nous allons lancer, en avril, la 8e session de formation afin de renforcer les agences actuelles et de préparer le bon démarrage de celles qui vont être agréées ultérieurement. Il faut savoir que le nombre de véhicules particuliers est de l'ordre de 750 000 sur un parc national automobile de 3,2 millions.
Quels sont les partenaires étrangers de l'ENACTA pour l'acquisition de compétences dans le cadre de la mise en place du contrôle technique automobile ?
Ils sont plusieurs comme la France, la Belgique ou l'Afrique du Sud. Chez les Sud-Africains, il y a une grande disponibilité à nous accompagner dans des cycles de formation qualifiante pour les ingénieurs algériens. Cela notamment dans l'aspect relatif à l'homologation des équipements des véhicules. On est aussi inscrit dans le programme Meda où le savoir-faire et l'engineering européens dans ce domaine seraient d'un grand apport pour l'Algérie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.