La découverte de deux caprins morts sans raison apparente a mis en alerte les responsables de l'agriculture de la région de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou. Selon Ahmed Ali Chérif, chef de la subdivision agricole locale, «un éleveur de la région avait pris attache avec nos services pour nous informer de la perte douteuse de deux de ses bêtes». Malgré la neige, l'équipe s'est déplacée sur les lieux situés à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de Aïn El Hammam. Sur place, le vétérinaire a procédé aux prélèvements nécessaires sur les neuf caprins encore valides. Les échantillons ainsi recueillis sont envoyés au laboratoire vétérinaire sis à Draâ Ben Khedda pour le diagnostic éventuel de la maladie dont un cas serait confirmé au niveau de la commune de Mekla. L'agriculteur a été instruit d'éviter tout déplacement de son cheptel qui doit être confiné dans son étable jusqu'à l'annonce des résultats par le laboratoire. Parallèlement, les autorités ont décidé de fermer le marché à bestiaux de la ville, qui draine des centaines de bêtes chaque mardi. Tout regroupement d'animaux est, de ce fait, interdit pour éviter la transmission de la maladie. Il faut noter que les bouchers sont autorisés à déplacer des bêtes vers les lieux d'abattage, sous réserve qu'ils présentent un certificat d'orientation délivré par un vétérinaire.