Les jeunes coopérateurs activant sur le site de Tabacoop se heurtent à la bureaucratie ; ils n'arrivent pas à faire aboutir la demande de régularisation de leur situation afin qu'ils puissent travailler sans contraintes. Ils affirment qu'ils vivent dans l'inquiétude depuis que la coopérative Laâlamia a eu recours à la justice pour tenter de récupérer les locaux dont ils ont bénéficié dans le cadre du dispositif de l'emploi des jeunes en 1990, et sur décision de la wilaya. « Après avoir consenti des sacrifices énormes et fait de la Tabacoop un espace viable et plein d'activités, on vient nous surprendre avec cette nouvelle : l'intention des responsables de la coopérative Laâlamia Lakhdar de récupérer les locaux, voire de nous expulser, et ce après un consentement tacite. Nos démarches auprès de toutes les autorités concernées, notamment la direction des domaines pour une éventuelle régularisation, sont restées sans suite ». Les coopérateurs exhortent les autorités publiques à « intervenir pour solutionner ce problème qui (leur) tombe subitement sur la tête alors qu' (ils) avaient bénéficié, il y a 19 ans, desdits locaux dans le cadre de la loi ». Et de préciser : « La levée de cette contrainte nous permettra d'activer dans la sérénité, voire même contribuer à la relance économique et à la création d'emplois en tant que petites et moyennes entreprises. »
