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Les manifestations à l'ouest du pays
Publié dans El Watan le 18 - 05 - 2019

«Non à un Etat militaire !» scandent les manifestants à Tlemcen
Toujours aussi mobilisés et déterminés, les Tlemcéniens, que ni le jeûne ni la chaleur n'ont dissuadés, sont sortis, hier, avec des slogans clairs, principalement celui adressé à Gaïd Salah sans le nommer, «Nous voulons un Etat civil, non à un Etat militaire !» «Y a pas de Sissi, c'est l'Algérie !».
Et pour exprimer leur entêtement à occuper la rue le temps qu'il faudra pour «virer» le régime et ses tentacules, «On jure qu'on n'en aura pas marre, dégagez !» «Il n'y aura pas d'élection avec la mafia !» Et comme tous les vendredis, on a eu droit à des innovations, où le citoyen donne libre cours à son imagination pour exprimer sa colère, son ras-le-bol d'un pouvoir qui s'obstine à se maintenir.
Une image émouvante et fortement expressive représentée par un vieil homme, enchaîné et criant, de l'intérieur d'une guérite de police : «Vous avez dilapidé le pays, espèce de voleurs ! Pilleurs, dégagez !» Suivant l'itinéraire habituel adopté depuis la première manifestation, le 22 février, les manifestants, comme dans un pèlerinage, ne pouvaient pas ne pas marquer un temps d'arrêt face au siège de la wilaya, antre de l'injustice, des affaires louches, le symbole du régime bouteflikiste maudit «Wali, dégage ! dégage ! dégage !»
Maghnia, deuxième ville de la wilaya, avec ses 240 000 habitants, résiste à son tour et affiche clairement ses revendications contre le «remplacement d'un régime civil pourri, contre un régime militaire, synonyme de dictature». «On n'a pas besoin de véhicules de moins de 3 ans, on veut que vous partiez tous !» Une population frontalière longtemps brimée, qui a recouvré son droit à la parole sans peur de représailles du clan mafieux… «Pas de retour en arrière, dans la rue jusqu'à la construction d'un Etat de droit, une vraie République !» scandaient-ils en chœur. C. Berriah
«L'application des articles 7 et 8» réclamée à Chlef
Peu importe le nombre de manifestants, l'essentiel est la poursuite du mouvement de protestation pacifique pour la rupture avec le système», ont déclaré des contestataires. En effet, moins nombreuse que lors des précédents vendredis, la marche d'aujourd'hui, qui a eu lieu à travers les principales artères de la ville de Chlef, a repris les mêmes revendications politiques. Les slogans qui revenaient sans cesse sont : «Nous voulons l'application immédiate des articles 7 et 8 de la Constitution», «Pas d'élection présidentielle le 4 juillet prochain», «Bedoui, Bensalah et leur gouvernement doivent partir.» A. Y.
Le FLN, principale cible à Mascara
En ce 13e vendredi, ils étaient très nombreux, comme à l'accoutumé, à battre le pavé des grandes artères des différentes localités de la wilaya de Mascara pour exprimer leur rejet du pouvoir en place, leur refus de prendre part au processus d'organisation de la prochaine élection présidentielle, d'exiger le départ de tous les symboles du régime de l'ex-président Bouteflika et d'aller vers une période de transition sans les visages d'«el issaba» (la bande). Au chef-lieu de la wilaya, le parti de Mohamed Djemai, le FLN en l'occurrence, était la principale cible des manifestants qui réclamaient «sa dissolution et sa restitution à la mémoire nationale».
Tout au long de la marche, les manifestants scandaient haut et fort des slogans hostiles à ce parti qui est, selon de nombreuses voix, «la source de tous les maux qu'a connus le pays ces dernières années». Rue Tounsi Mohamed, les manifestants réitèrent leur rejet de la présidentielle du 4 juillet. «Makanche intikhabate ya issabate» (Pas d'élections bandes de voleurs), «FLN, RND, Bedoui et Bensalah, voleurs dégagez», «Helou barlamane el hafafate (Dissolvez le Parlement de coiffeuses) font partie des slogans scandés à tue-tête par les manifestants qui ne cessaient d'appeler le chef d'état-major, Ahmed Gaïd Salah, à tenir ses engagements envers la population, notamment l'instauration d'une IIe République démocratique et moderne et juger tous ceux qui ont pillé l'argent du peuple. «Dawla madania machi askaria» (Un Etat civil, pas militaire), «Djaiche chaâb khawa khawa» (Armée et peuple sont des frères) et «Ya El Gaïd el lossous fi maâskar rahom bezaf» (M. Gaïd les voleurs à Mascara sont nombreux). La marche s'est clôturée par l'hymne national devant la stèle des martyrs à la place Mustapha Bentouhami. Souag Abdelouahab
Regain de mobilisation à Témouchent
Après la décrue de la mobilisation constatée vendredi dernier et la récupération de la marche par les islamistes, un sursaut de mobilisation s'est opéré avec un millier de manifestants, soit le double de la semaine passée. Néanmoins, les islamistes, dont les chefs ne sont pas apparus ce vendredi dans la marche, ont réussi à amoindrir l'affluence en appelant, via Facebook, à un iftar collectif sur la place du 9 Décembre 1960, ce qui a laissé croire à une manifestation nocturne en remplacement de celle de la journée. Les premiers manifestants sont arrivés devant le siège de la wilaya après 14h, scandant des slogans antisystème ciblant particulièrement Gaïd Salah : «El djeich dialna oaul Gaïd khanena», «Gaïd Salah, chayate el imarate», «Daoula madania machi askaria».
Sur ce, un groupe d'islamistes a surgi, s'installant à l'écart, hurlant des slogans appelant à des poursuites judiciaires contre les corrompus, une manière de détourner la manifestation de l'essentiel de la revendication du hirak. Ils ont réussi à prendre le dessus jusqu'à ce qu'un groupe autrement plus important, venu du sud de la ville, ne les mette en minorité en relançant la revendication républicaine cardinale : «Makach el intikhabat ya el i3ssabat» ou encore «Silmiya, silmiya, matalibna char3iya», «Sam3oulna wach ngoulou : Irhalou !» «Nahnou char3iya». La marche s'est ébranlée à 15h30. Les islamistes, n'ayant pu en prendre le contrôle comme vendredi passé, se sont placés en queue de peloton pour se faire entendre, en vain. M. Kali
La détermination est intacte à Relizane
Pour leur 13e vendredi consécutif de mobilisation pacifique contre le pouvoir en place, les Relizanais ont réitéré leur rejet catégorique des symboles de l'ère bouteflikiène. Bravant le soleil et le jeûne, les marcheurs n'ont cessé de clamer le départ de Bensalah, Bedoui et consorts. «Partez et laissez ce peuple retrouver la joie de vivre», a tempêté un jeune, affirmant : «Nous rejetons toutes les décisions prononcées par le gouvernement Bedoui.»
Dans la sérénité et dans une parfaite organisation, les manifestants ont investi les ruelles de la ville pour signifier leur rejet radical du système de gouvernance actuel. «Nous sommes sortis le 22 février dernier pour exprimer notre refus de ce système, qui a épuisé les ressources du pays, avant de le ruiner, et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va reculer», a renchéri un marcheur en ajoutant : «Nous exigeons un changement dans un cadre démocratique transparent et nous refusons toute opération de rafistolage.» Un autre lancera : «Pas d'élection sous le règne de la issaba.» Issac B.
Une grande marche et des débats à Tiaret
La 13e marche des citoyens de Tiaret a bien eu lieu, hier, vendredi, en dépit des lourdes appréhensions qu'ont nourries les uns et les autres du fait du jeûne, mais aussi d'une certaine usure que voudrait voir déteindre sur le hirak le système finissant.
L'édition de ce vendredi 17 mai a marqué le pas par le nombre, mais pas par la détermination et l'enthousiasme manifestés par les milliers de citoyens sortis réitérer leur demande du départ de «toute la issaba». Marche ébranlée depuis la place des Martyrs en empruntant la principale artère, la rue Emir Abdelkader, descente vers le carrefour le Regina et remontée vers le boulevard Ben Badis, pour retourner à la place des Martyrs. Comme à l'accoutumée, les slogans furent incisifs.
Unanimes, les marcheurs ont «salué l'interpellation des pontes du régime», mais ils voudraient «qu'ils partent tous, Gaïd Salah y compris». De chauds et fructueux débats ont en effet émergé aux quatre coins de la place. Une fois n'est pas coutume, les gens s'écoutaient à travers des prises de parole courtes, où chacun passait dire comment il concevait la crise et surtout les voies et moyens de la résoudre. Amellal Fawzi


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