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FLN et RND, « défenseurs » d'un jour de la liberté d'expression
Publié dans El Watan le 03 - 05 - 2010

Le secrétaire général de l'ex-parti unique, Abdelaziz Belkhadem, réclame « la dépénalisation du délit de presse » en vigueur depuis 2001, à l'occasion de l'amendement du code pénal.
« Cela doit se faire dans le cadre de la mise en application d'un nouveau code de l'information pour lequel le FLN milite », a déclaré Belkhadem en marge d'une cérémonie organisée par son parti à la veille de la Journée internationale de la liberté de la presse. A croire qu'il dirige un parti de l'opposition ! Pourtant majoritaire au Parlement comme au gouvernement, le FLN, s'il est réellement convaincu de la nécessité de dépénaliser le délit de presse, se doit de prendre des mesures allant dans ce sens au lieu de faire dans la revendication. La majorité parlementaire dont il dispose peut aisément lui permettre d'abroger le fameux article 144 bis du code pénal. Mais comment va-t-il le faire alors qu'il avait instruit ses députés, en 2001, de voter les amendements du code pénal où il est prévu des peines d'emprisonnement pour les journalistes ? Belkhadem n'a pas manqué, hier, dans son speach, de rendre un vibrant hommage à Mohamed Issami et Baya Gacemi, deux journalistes qui nous ont quittés tout récemment dans des circonstances dramatiques.
Mais qu'ont-ils fait, Belkhadem et le gouvernement auquel il appartient, pour que Mohamed Issami ne meurt pas dans sa chambre d'hôtel ? N'a-t-on pas étouffé le journal l'Epoque de Baya Gacemi, par ce même gouvernement, pour ensuite la forcer à l'exil ? Le FLN veut se distinguer de son « frère ennemi », le Rassemblement national et démocratique (RND), en mettant en avant la question de la liberté de la presse. Il faut bien qu'il cherche sa marque de fabrique. Mais le fossé entre le discours et la pratique est tel que les proclamations pour la liberté de la presse du chef du FLN deviennent vaines.
Le RND, au pouvoir depuis sa création lui aussi, découvre les vertus de la liberté de la presse. Dans une lettre adressée à la corporation, Ahmed Ouyahia, dont le nom est lié aux amendements du code pénal, s'est félicité des avancées réalisées notamment par la presse indépendante. Le patron du RND et, par ailleurs Premier ministre, s'est dit favorable à « l'ouverture de secteur de l'audiovisuel. Mais, à condition de préparer les conditions nécessaires ». De quelles conditions s'agit-il ? La société est à ce point immature pour la priver ainsi d'espaces de libre débat au sein des médias publics et permettre l'apparition des chaînes de télévision et de radios privées ? Mais de quel droit ces responsables politiques peuvent-ils juger de ce qui est bon ou mauvais pour les Algériens ? Pourquoi se croient-ils dépositaires de la conscience de la société ?
Il suffit d'observer les dynamiques politiques et sociales qui se créent au sein de la société pour se rendre compte que les gouvernés sont en avance par rapport aux gouvernants. Et que ce sont ces derniers qui tirent la société vers le bas. Il ne faut surtout pas s'étonner que dans cinq ou dix ans, les Belkhadem et Ouyahia nous diront « qu'on avait mis du retard pour faire telle ou telle chose ». Il y a un peu plus 20 ans, ils étaient, eux et leur famille idéologique, farouchement opposés à toute idée d'ouverture politique ou médiatique.


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