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Le calvaire d'une vie primitive
Douars de la région de Soukies, à Bir El Ater (Tébessa)
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2019

Une population restée liée à ses terres et à sa vocation paysanne fait face à un manque cruel d'eau et d'électricité.
La population des douars de Oued Halfaya, Faj Naâm et Chebka Safra, dans la localité de Soukies, à 20 km à l'extrême sud de Bir El Ater, une région collée à l'est à la frontière algéro-tunisienne et limitée par la RN16 au sud, endure le calvaire d'une vie primitive depuis plus d'un demi-siècle. Elles sont plus d'une cinquantaine de familles qui sont restées liées à leurs terres et fidèles à leur vocation paysanne, l'agriculture et l'élevage, mais le manque de commodités a rendu leur quotidien infernal.
Elles sont désappointées et irritées à cause du manque d'eau potable et des problèmes de l'alimentation en électricité. Ces habitants, qui se disent marginalisés, voire laissés pour compte, ont exprimé leur ras-le-bol devant cette situation lamentable, notamment en cette période estivale, caractérisée par les fortes chaleurs, où les besoins en eau et en électricité sont forts. Mais leurs préoccupations ne suscitent l'intérêt de personne. Ils continuent à évoluer dans un état d'exclusion totale.
«Je suis né ici dans ce taudis. Je suis âgé de 75 ans, mon rêve a toujours été d'avoir de l'eau pour ma famille et mon bétail, mais apparemment je mourrai sans vivre ce moment. Vraiment, nous sommes consternés par l'attitude des P/APC qui nous ont tourné le dos. Ils ne viennent nous rendre visite qu'à la veille des élections. Une fois élus ils nous oublient», s'est indigné Amri Brahim, un habitant du douar de Oued Halfya.
Plus loin, au douar Chebka Safra, Haj Bensahla lance un cri de détresse aux autorités locales. «Que les autorités locales nous viennent en aide, nous sommes en train de mourir de soif avec nos bétails, nous sommes des Algériens non !», dira-t-il. Devant cette situation, les habitants n'ont qu'un seul choix, celui de s'approvisionner depuis la source d'Oglat Ahmed, se trouvant à 50 km, ou parfois recourir aux citernes qu'ils paient au prix fort.
«Tous les trois jours, je fais une cinquantaine de kilomètres pour remplir ces fûts à bord de ma camionnette pour mes bêtes», a précisé Saïd, un maquignon. Malgré qu'il existe depuis 2004, un puits demeure fermé aux citoyens par la commune de Bir El Ater. Une décision de ne plus l'utiliser a été prise pour des raisons qui restent inconnues. Ce qui a privé les habitants de leur droit le plus fondamental : l'eau. Pour plus de précisions, nous avons contacté le maire de Bir El Ater, Mohamed Zine Zergui.
«Certes, les habitants de cette région vivent dans une situation catastrophique, mais on attend toujours que les services de l'hydraulique équipent ce puits d'une pompe verticale et du tubage», dira-t-il.
C'est le même refrain depuis plus de 15 ans, selon les bédouins qui n'en peuvent plus. Ce problème vient s'ajouter à celui du manque d'électricité qui pénalise fortement les habitants, notamment les enfants scolarisés.
Ils attendent que leurs foyers soient raccordés au réseau électrique rural depuis plus des deux décennies, en vain. Pourtant, le dernier pylône d'un projet d'électrification rurale se trouve à quelques mètres seulement du premier douar. En effet, selon les services municipaux, le projet en question a été touché par le gel. Chose inadmissible pour ces habitants qui continuent à batailler rien que pour améliorer leur quotidien par le minimum vital.


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