À l'occasion de la célébration de la journée internationale de l'enfant, l'association Ikhoulaf des enfants victimes de la séparation conjugale d'Akbou a organisé du 29 mai au 1er juin, en collaboration avec d'autres associations venues des quatre coins du pays, un riche programme d'activités à la maison de jeunes A/Rahmane Fares d'Akbou. Chorale, kermesse, diffusion de courts métrages et dessins animés, pièces théâtrales, défilé de mode, exhibition de karaté, tours de magie, clowneries, gala musical ainsi que des visites guidées au profit des bambins à l'hôpital et à la Sûreté de Daïra ont été au programme de ces quatre journées de festivités placées sous le thème « parles-moi de tes droits, mon enfant ». « En parallèle à cette animation destinée aux enfants, nous avons présenté la convention internationale des droits de l'enfant, suivie d'un débat, aux parents qui les ont accompagnés en vue de les sensibiliser sur le sacré concept de la famille », dira M. Djerrah, président de l'association. Créée en 2006, l'association Ikhoulaf s'est donnée entre autres objectifs d'intervenir sur le terrain pour aider ces enfants fragilisés par la rupture parentale. « Avec une moyenne de 60 divorces par an dans la commune d'Akbou, les enfants qui en sont victimes souffrent généralement de troubles psychosomatiques. Nous tentons autant que faire se peut de répondre à leurs besoins en matière d'information et d'orientation juridique », ajoutera notre interlocuteur. Une bonne thérapie de groupe, en somme, que de leur faire rencontrer d'autres enfants dans la même situation, dans la mesure où une telle ambiance conviviale les aidera sans doute à mieux se socialiser.
