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Encore un scandale à l'ESSTS de Dely Brahim : Quatre plaintes pour harcèlement contre le directeur
Publié dans El Watan le 11 - 08 - 2020

L'Ecole supérieure en sciences et technologie du sport (ESSTS) de Dély Ibrahim, à Alger, fait encore parler d'elle avec un autre scandale. Et comme à chaque fois, le mis en cause n'est autre que le directeur de l'Ecole, Mourad Mahour-Bacha. Encore lui !
Après les scandales qu'a connus l'ESSTS ces derniers mois depuis la nomination de Mahour-Bacha comme directeur, et dont il est à chaque fois le principal mis en cause, avec l'affaire des abus et fraudes dans le concours d'accès à l'Ecole du mois de novembre dernier (lire : ESSTS de Dély Ibrahim : Suspicion de fraude sur la liste du dernier concours d'entrée du 25 décembre 2019 et ESSTS (ex-ISTS) de Dély Ibrahim :
Scandales récurrents et impunités du 2 mars 2020), en passant par la suspension abusive de deux employés syndicalistes (lire : ESSTS de Dély Ibrahim : le diktat du directeur de l'école du 27 novembre 2019 https://www.elwatan.com/edition/sports/essts-de-dely-ibrahim-le-diktat-du-directeur-de-lecole-27-11-2019 ), le sieur fait désormais dans le harcèlement, avec quatre plaintes pour harcèlement formulées à son encontre au niveau du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), par une enseignante.
En effet, Mme Kara K., enseignante-chercheuse en physiologie à l'ESSTS, accuse ouvertement le directeur de «harcèlement moral et d'abus d'autorité» à son encontre, dans quatre plaintes s'étalant sur une période de six mois (février-juillet 2020), appuyées par des preuves et des documents attestant le harcèlement dont elle est victime, sans que le département de Sid-Ali Khalid ne bouge le petit doigt.
La première plainte de Mme Kara date du 5 février 2020 portant accusation de «harcèlement moral de la part du directeur de l'école (ESSTS, ndlr)». «Je suis au regret de vous informer que je subis depuis quelques mois des agissements provocants et une forme de violence insidieuse au sein de mon établissement qui engendrent une altération de mes conditions psychologiques de travail et de ma santé physique de la part du directeur», lit-on dans cette première plainte de l'enseignante, adressée au MJS et dans laquelle elle donne des détails. «Après m'avoir créé depuis le mois de mai 2019 tous genres de problèmes au niveau de l'hébergement de l'école où je réside, en m'acculant continuellement sous de faux prétextes afin de m'évincer de mon hébergement, il me poursuit à présent dans mes tâches professionnelles en cherchant par tous les moyens inimaginables et infondés de me nuire, en m'infligeant des sanctions et en manipulant les responsables hiérarchiques», accuse-t-elle.
L'enseignante, bien au fait des antécédents du directeur de l'ESSTS, et dont El Watan en a fait état à plusieurs reprises, a tenu à le rappeler dans sa plainte au MJS, dans l'espoir qu'on daigne la protéger : «Le directeur a déjà fait l'objet de maintes plaintes et poursuites pour ce genre d'agissements et de faits similaires au niveau de l'université Alger 3, son lieu d'exercice d'origine.» Un mois après, deux autres plaintes ont été formulées par l'enseignante, toujours à la tutelle, et à chaque fois au même motif, à savoir «harcèlement et abus d'autorité». «J'ai le regret de vous informer que je subis toujours et depuis des mois des provocations et le harcèlement de la part du directeur de l'établissement...
Malgré mon dernier entretien, avec le secrétaire général du MJS, qui m'a promis d'intervenir rapidement pour trouver une solution, la situation continue de se dégrader chaque jour davantage», lit-on dans cette plainte. Et de poursuivre : «Pis encore, il me poursuit à présent avec ses agissements choquants en incitant les étudiants de l'établissement, afin de protester contre moi et ma présence au niveau de l'hébergement avec des propos diffamatoires... Il mène une campagne de manipulation des étudiants en leur faisant signer une pétition contre les enseignants qui ont osé prendre ma défense, une pratique pour laquelle il a été dénoncé au niveau de l'université d'Alger 3», accuse encore Mme Kara, en joignant à sa plainte le fameux rapport dressé contre Mahour-Bacha et ses pratiques.
LE SILENCE «COMPLICE» DU MJS
Ces trois plaintes déposées au début de l'année (février-mars), restées sans réponse malgré les nombreuses preuves présentées, qui devaient au moins inciter les responsables du département de Sid-Ali Khaldi à enquêter, malgré les assurances des responsables (SG et chef de cabinet du MJS, ndlr), surtout qu'il s'agit d'une grave affaire de harcèlement et que le mis en cause est de surcroît le directeur d'une école supérieure, qui a eu des démêlés du genre dans un passé récent, en passant par ses pratiques dénoncées dans les colonnes d'El Watan, mais aussi d'autres médias. Subissant toujours le harcèlement du directeur, l'enseignante a été contrainte de formuler une nouvelle plainte, le 15 juillet dernier, la quatrième en l'espace de cinq mois, pour dénoncer de nouveaux agissements du mis en cause : «J'ai le regret de vous informer que je continue de faire l'objet de harcèlement de la part du directeur de l'Ecole.
La situation continue de se dégrader davantage et la limite de ma résistance psychologique est atteinte», lit-on dans cette quatrième plainte, qui sonne comme un appel au secours avec une note de désespoir, en constatant l'inertie et le silence de la tutelle. Mme Kara rappellera en outre au MJS ses trois premières plaintes, en précisant que le harcèlement dont elle est victime de la part du directeur se poursuit en toute impunité : «Comme expliqué dans mes précédents rapports, le mis en cause cherche sans arrêt depuis des mois à me mettre la pression par tous les moyens possibles en abusant de ses prérogatives.
En plus de ses décisions arbitraires et illégales à mon encontre : questionnaires, convocations, sanctions, il m'a même notifié son intention de m'évincer de l'hébergement de l'ESSTS où je réside depuis 2017, loin de la résidence parentale (Sétif) (documents joints). Des nouveaux faits s'ajoutent à la liste. Ce dernier me prive de mes droits par des retenues sur salaire pour absence en cette période de confinement et refuse de signer mon attestation de travail», lit-on dans la dernière plainte de l'enseignante. Cette dernière nous précisera que le directeur exige qu'elle se présente en personne à son bureau pour qu'il lui signe l'attestation de travail.
Une exigence que l'enseignante refuse, de peur de subir une agression de quelque nature soit-elle de la part du directeur, qui outrepasse ses droits et use clairement de harcèlement et de chantage, au vu et au su de tout le monde, dont la tutelle ne daigne pas agir pour protéger ses employés, une femme enseignante de surcroît. Un directeur qui a même failli être le déclencheur d'un incident diplomatique ces derniers jours, en s'en prenant à des étudiants étrangers, bloqués en Algérie en raison du confinement et hébergés au niveau de l'Ecole, notamment des Palestiniens, au point que l'ambassadeur de la Palestine a dû se déplacer en personne à Dély Ibrahim pour protester contre ces attaques dont été victimes ses compatriotes.
Si prompt à s'afficher avec les personnalités sportives connues et à agir avec célérité pour résoudre leur moindre souci, à l'image des cas Taoufik Makhloufi et Inès Ibbou, le ministre des Sports algérien ne semble pas se soucier d'une enseignante qui se plaint d'un directeur, qui dicte sa loi et qui collectionne les scandales à répétition en une années seulement d'exercice, avec la bénédiction de son département, devenu complice par son silence et son inaction.


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