Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a confirmé notre information relative à la suspension du président de la Fédération algérienne de boxe (FAB), Abdelmadjid Nahassia, ainsi que son bureau fédéral, par le MJS. L'ex-président de la FAB, Nahassia, est depuis longtemps contesté par les membres de l'assemblée générale. Autant dire que ce n'est pas la première fois qu'il y a déjà eu de telles sanctions pour diverses raisons. Elu en 2017 à la tête de la FAB, Nahassia a été suspendu après trois mois d'exercice par le ministre de l'époque, El Hadi Ould Ali, pour «mauvaise gestion». En effet, suite à cette décision, Nahassia revient en 2019 à son poste de président de la Fédération algérienne de boxe. Depuis ce retour, la FAB n'a pas connu la sérénité, la situation s'est plutôt envenimée. Suite à quoi les deux tiers de l'AG ont revendiqué son départ. Ces derniers sont montés au créneau pour dénoncer la gestion de Nahassia. «Enfin, la réglementation a été appliquée par le MJS en bonne et due forme. Nahassia a nui à la boxe algérienne en raison d'une mauvaise gestion. En plus, il a écarté sans raison valable le DTN, Mourad Meziane, Sofiane Guarrache (SG), et Mohamed Ayache (chargé de la formation)», révèle Athmen Lazizi, membre du bureau et président de la commission d'arbitrage. Interrogé sur la suspension des huit membres par le MJS, Lazizi dira : «On va faire un recours au ministre de la Jeunesse et des Sports. Comme je l'ai déjà déclaré, les membres qui n'ont cessé d'alerter le MJS ne doivent pas cautionner la mauvaise gestion de Nahassia. Espérons que le ministre Sid Ali Khaldi nous accordera une audience pour faire des révélations concernant le mandat de Nahassia.» Advertisements