D'abord, pas d'inquiétude, tout le monde sera vacciné, même à titre posthume, ceux qui sont morts du virus. Je sais, oui, on a pris du retard, mais il faut savoir que la campagne de vaccination contre le virus est perturbée par l'épidémie du virus. S'il n'y avait pas de virus, pas de problèmes pour la vaccination, même si effectivement il n'y aurait pas besoin de vaccin, mais juste pour dire que s'il n'y avait pas d'épidémie, le gouvernement sait faire. La preuve, le Président allait régler tous les problèmes, mais il a dû être évacué en Allemagne, parce que le vaccin n'existait pas encore. On voit toujours les choses du mauvais côté, on est trop négatifs, pas au sens PCR, mais de l'autre. Les pessimistes vous cachent des choses, si le Président a un pied malade, on oublie qu'il en a un qui marche. Il a deux pieds, comme tous les Présidents, et franchement que faire de deux pieds ? Un Président ne marche jamais, il se déplace en voiture ou en avion et quand il est au bureau il est assis, sauf quand il reçoit Chengriha. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne sait pas soigner les pieds en Algérie, on a d'ailleurs lancé le projet d'une clinique internationale du pied qui va recevoir des patients du monde entier. Ok, elle tarde à voir le jour, mais à cause de quoi ? Oui, l'épidémie, le virus. Les Algériens veulent tout et tout de suite, je leur dit calmons-nous, tout va se régler, le Président l'a promis. Je vous rappelle que l'Algérie a gagné l'Allemagne 2 à 1 en 1982. Avec quoi ? Oui, avec les pieds, puisqu'il s'agissait de football. Il faut donc avoir confiance, l'Algérie a acheté 3 vaccins, un russe, un anglais et un américain et même si pour l'instant les doses sont insuffisantes et doivent être divisées par deux, puisqu'il faut deux doses chacun à diviser encore par deux, puisqu'on doit en donner la moitié à nos frères tunisiens, soyons patients, Rome ne s'est pas vaccinée en un jour. Le Président a dit que la vaccination allait commencer en janvier. Mais il n'a pas dit quel janvier. Advertisements