Un cas unique dans la wilaya de Mostaganem. C'est une histoire qui émeut toute une population à Petit port, relevant administrativement de Sidi Lakhdar dans la wilaya de Mostaganem. La famille de Brahami L., composée de 4 membres dont, 3 enfants âgés de 2 à 6 ans, faute de logement, s'est constitué illicitement un abri dans des toilettes publiques à Petit port, dans la wilaya de Mostaganem. Les concernés vivent, selon eux, depuis 10 ans dans ces toilettes. Lorsqu'on a demandé à M. Brahami L. de raconter son histoire, son visage s'est alors fendu en larmes. Dix ans qu'il vit ici. «Il y a de quoi perdre la tête. Humidité, odeurs nauséabondes, maladies, rats, insectes nuisibles et autres problèmes font partie de notre quotidien dans cet endroit», raconte-t-il. «Je n'ai pas d'autre choix vu que toutes les portes étaient fermées devant moi», dit-il ajoutant que ses enfants souffrent d'allergie et d'autres maladies respiratoires à cause des conditions de vie lamentables dans lesquelles ils vivent. «Pourtant, les maires et chefs de daïra qui se sont succédé, nous ont fait des promesses. Mais jusqu'à présent, rien n'a été fait», déplore-t-il. Sur les lieux, l'environnement est lugubre, les murs et les toits humides, souillés et fissurés, laissant filtrer les eaux de pluie qui inondent leurs logis. En attendant une solution qui lui fera sortir de ces toilettes publiques, cette famille continue de vivre le calvaire, qu'il n'arrive plus à supporter. «J'interpelle encore une fois les responsables locaux, notamment le nouveau wali, qui, le seul, pourrait me sortir de cette situation accablante». À noter que cette commune a bénéficié d'un quota très important en logements sociaux et ruraux. Advertisements