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ALORS QUE DES LOGEMENTS SONT ATTRIBUES A DES FEMMES CELIBATAIRES A MOSTAGANEM : sept familles vivent dans des caves
Publié dans Réflexion le 24 - 01 - 2010

A défaut d'habitation ou de logements décents, des familles continuent de nos jours, de squatter les espaces, qui n'ont rien de demeures, pour s'abriter. A Oran, il n'ya pas longtemps, des familles avaient trouvé refuge sur les terrasses des immeubles.
A Mostaganem ce sont les caves de l'immeuble le Belvédère qui ont attiré 7 familles parmi lesquelles celle de M.Temmar Miloud, né en 1975, est marié et père de deux enfants en bas âge. Selon lui, son épouse aurait fait une fausse couche, alors qu'elle était enceinte de son premier enfant. « La perte du bébé, est due aux mauvaises conditions, dans lesquelles nous vivons », dira t-il. Ce dernier vit avec son frère, marié lui aussi et ayant des enfants, dans la même cave aménagée, à l'occasion pour servir de semblant de demeure, alors qu'elle n'a rien de telle. Un lieu sordide, voire lugubre, où il n'existe pas de fenêtre et où des odeurs nauséabondes, provenant de la tuyauterie des W.C des locataires et les infiltrations, envahissent leur cave. Les six autres familles, vivent le même calvaire, qui dure depuis qu'elles ont occupé, ces lieux en 1989. Les sept familles, ont des enfants en bas âges. Tous côtoient les rats et les souris, qui les surprennent souvent durant leur sommeil. « La nuit, il nous est impossible, de fermer d'œil, de peur pour nos enfants, à cause des rongeurs » nous a confié M. Temmar. Depuis 1989 les familles des caves, n'ont cessé d'interpeller les autorités et l'ensemble des élus locaux, sur leur situation, mais en vain, aucune réponse à ce jour. M. Temmar, qui vient se confier, à notre journal, a pour sa part, adressé neuf correspondances, à Mme. Le wali, le chef de daïra, le président de l'APW, le directeur de la santé et de la population, le directeur de l'action sociale, au président de l'APC et en dernier ressort à son excellence le président de la république. La seule réponse qu'il a eue est celle, du chef de daïra dans laquelle, il est dit que son dossier se trouvait au niveau de l'APC de Mostaganem. Les sept familles, ont toutes déposées des dossiers de demande de logement, auprès de l'APC de Mostaganem, entre 2001 et 2003. Aucune suite à ce jour, les photocopies des accusés de réception font foi. Le 10-11-1991, la famille Temmar, a reçu la visite d'un greffer dépêché, par la cour de Mostaganem (service des exécutions), qui a rédigé son rapport dont une clause dit ceci : « Nous nous somme transportés, au domicile du requérant sis à Mostaganem, cité Algérie n° 201. Là étant, nous avons constaté, que le requérant vit avec sa famille nombreuse, dans un petit appartement, et que ses trois enfants, vivent au sous sol qui a été aménagé pour eux, afin de dormir ». Un tel constat est plus qu'édifiant ! Mais ce ne fut que le début. Un second rapport établi par les services de l'agence technique de la wilaya de Mostaganem, en date du 29-07-2003 sous les références 199/SCT/2003/CA mentionne. « C'est une habitation située dans une cave d'un bâtiment en R+5 durant la période coloniale… ». « Constations : infiltration des eaux, humidité permanente due aux fuites d'eaux, absence de fenêtres pour l'éclairage et l'aération, présence d'odeurs nauséabondes ». En conclusion : « Cette cave, qui sert d'abri pour cette famille ne présente pas tous les aspects d'une habitation » Et pour cause. En troisième lieu, une autre expertise, effectuée par les services relevant, de la direction de l'urbanisme et de l'aménagement urbain, en date du 28-06-2003, sous les références : 685/DUAU/BU/2003, mentionne ce qui suit : « Au niveau de la cité Algérie bât E n°201 « cave », avons constaté une cave aménagée, en logement occupé par deux frères mariés. Temmar Miloud, marié sans enfants, Temmar Hadj, marié, deux enfants. Manque d'éclairage et d'aération. Présence d'humidité dans la totalité du local ». Il est à signaler qu'une copie de ladite expertise, a été transmise à Mme. Le wali, le chef de daïra, le P/APC, le secrétaire général de l'APC. A cette fâcheuse situation, s'ajoute un autre problème, auquel se heurte Temmar Miloud. Employé dans le cadre du filet sociale. Ce dernier, éprouve d'énormes difficultés, à subvenir aux besoins de sa famille. Dans l'une de dernière correspondances, datée du 07-02-2004, adressée au président de la république, M. Temmar dit ceci : « Notre seul rêve, M. le président, est celui d'avoir un toit, pour nous protéger et protéger nos enfants, des maladies de toutes sortes, notamment les maladies respiratoires dues, à la présence de l'humidité et au manque d'aération » M. Temmar, nous a confié qu'il reste accroché, à ce même rêve et il en est de même, pour six autres familles, vivant dans les mêmes conditions.

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