Les 14 jeunes hirakistes de Tiaret qui devaient comparaitre le 26 mai dernier devant le tribunal pénal ont vu leur procès reporté au 16 juin 2021 prochain, soit au lendemain des élections législatives prévues le 12 juin. Seuls trois accusés se sont présentés. Mercredi, au niveau de la cité administrative sur les hauteurs de la ville où se trouvent presque toutes les grandes institutions locales dont principalement le tribunal et la cour de justice de Tiaret, il y avait foule. De la nervosité mêlée à de la fébrilité et à un sentiment de dépit de voir trainer devant la justice de jeunes citoyens qui ont la certitude que le hirak «est une voie pacifique pour le parachèvement de l'œuvre démocratique». Poursuivis pour «attroupement et incitation à attroupement» en marge des éditions étouffées dans l'œuf par les dispositifs policiers et sécuritaires mis en place, ces jeunes devront attendre l'issue de ces procès alors que le hirak en est à sa 119e édition pleine d'incertitudes. L'un des sept autres hirakistes arrêtés en marge de la 117e édition, Khalil Nouar, a été mis, lui, sous contrôle judiciaire. Invisibles sur la voie publique, ces deux dernières éditions, beaucoup de hirakistes continuent d'investir la toile pour dire que «le hirak est une idée qui ne meurt pas». Advertisements
