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Mostaganem : 43 familles vivent dans des caves depuis onze ans
Publié dans El Watan le 01 - 11 - 2021

Occupant les lieux depuis plus d'une dizaine d'années, ces familles réclament un relogement parce que l'OPGI, propriétaire des immeubles, pourrait à tout moment procéder à leur expulsion par voie de justice.
Conséquence de la crise du logement qui frappe d'abord les plus démunis, de plus en plus de familles se réfugient dans des caves et locaux commerciaux, malgré des conditions de salubrité indignes.
C'est le cas de 43 familles, habitant des caves de la cité Michler, à Mostaganem, qui interpellent le wali pour régler leur situation. Ces occupants de ces caves ont dénoncé à maintes reprises l'indifférence qu'affichent les responsables locaux à leur égard.
«Des promesses nous ont été faites, mais ils n'ont rien fait jusqu'à présent», regrettent-ils. Le squat des caves et locaux commerciaux des immeubles est un phénomène qui se pose avec acuité dans la wilaya de Mostaganem.
De nombreuses familles ne trouvent d'autre recours à la crise de logement que d'exploiter illicitement les sous-sols et les locaux commerciaux des immeubles. C'est donc par la force des choses que ce phénomène est devenu le lot de 43 familles mostaganémoises habitant des caves et locaux commerciaux à la cité Michler (296 logements) située sur la RN11, à proximité du port commercial de Mostaganem.
Occupant les lieux depuis plus d'une dizaine d'années, ces familles réclament un relogement parce que l'OPGI, propriétaire des immeubles, pourrait à tout moment procéder à leur expulsion par voie de justice. Les concernés vivent, selon eux, depuis plus de 10 ans dans ces caves et locaux commerciaux.
La porte reste souvent ouverte, car c'est la principale aération des logis dans lesquels elles vivent. Si peu aéré que ces habitants ont dû remplacer les vitres par une moustiquaire. Ils vivent jusqu'à 6 personnes dans 16 mètres carrés. Humidité, maladies, odeurs nauséabondes et autres problèmes font partie du quotidien de ces 43 familles.
Faute de logements, elles ont été «contraintes» de squatter les caves et locaux commerciaux et de vivre dans ces endroits indignes parce qu'elles «n'avaient pas où aller», selon leurs déclarations.
Un des chefs de famille nous a déclaré : «On n'avait pas d'autre choix vu que toutes les portes étaient fermées devant nous», ajoutant que ses enfants souffrent d'allergie et d'autres maladies respiratoires à cause des conditions de vie lamentables dans lesquelles ils vivent. «Pourtant, les walis qui se sont succédé à la tête de la Wilaya, ont déclaré que les habitants des caves et locaux commerciaux seront prioritaires dans les opérations de relogement.
Mais jusqu'à présent, rien n'a été fait», déplore-t-il. Une mère de 4 enfants déclare, quant à elle, que c'est le calvaire au quotidien pour elle et sa famille. «Ces caves ressemblent à des cellules de prison», dira-t-elle en décrivant les lieux, avant d'ajouter : «On se trouve dans l'obligation d'allumer la lumière même le jour, car il n'y a pas de fenêtres ou d'issues qui laissent passer les rayons solaires».
Sur les lieux, l'environnement est lugubre, les murs et les toits humides, souillés et fissurés, laissant filtrer les eaux de pluie qui inondent leurs logis.
Que ce soit en hiver ou en été, ces familles vivent le martyre. «Cela sans parler du problème des eaux usées qui remontent dans ces logis en formant des mares d'eau stagnantes qui provoquent la prolifération des moustiques, des rats et autres bestioles nuisibles», a encore déploré une autre dame, déprimée et désabusée de voir que rien ne change dans son quotidien.
Pour certains locataires de ces immeubles, «ces familles devraient quitter cet endroit qu'ils occupent illégalement, les responsables locaux doivent réagir immédiatement face à cet état de fait». Tous s'accordent à dire que seul le wali pourrait les sortir de cette situation accablante.
A noter que par le passé, ces habitants ont procédé à plusieurs reprises à la fermeture de la route menant à la ville et à Sidi El Mejdoub-Plage, pour attirer l'attention des autorités concernées sur la nécessité de leur relogement, mais sans que cela leur donne gain de cause. Ils avaient ainsi, à plusieurs reprises, paralysé la circulation routière à l'aide de pneus enflammés et autres objets hétéroclites pour faire pression sur les autorités concernant leur relogement.
Lakhdar Hagani
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