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L'inflation, ce signe d'alerte
Publié dans El Watan le 26 - 12 - 2021

La dernière sortie du gouverneur de la Banque d'Algérie sur l'état de notre économie ne peut laisser logiquement indifférent. Sa communication sur le niveau d'inflation en Algérie devrait être entendue comme une espèce d'alerte donnée à l'endroit des politiques et autres responsables dont dépend la gestion des secteurs économiques.
En tout cas, avec une inflation établie à 9,2% durant l'année en cours, ce signe d'alerte est symptomatique d'un grand malaise économique qui soulève déjà de nombreuses questions, même si ce chiffre, pour beaucoup d'observateurs, ne fait que confirmer ce que d'aucuns avaient déjà commencé à ressentir dans leur quotidien. Les prix de nombreux produits suivent, en effet, une trajectoire haussière depuis des mois, rognant du coup outrageusement le pouvoir d'achat des ménages.
Pour le cas précis, le gouverneur de la BA n'a pas vraiment commenté cette information, même s'il a pris le soin, tout de même, de préciser qu'en plus de l'inflation importée, somme toute déjà reconnue, c'est l'envolée des prix des biens alimentaires, en lien avec les prix des produits agricoles frais, qui en est principalement responsable. Viennent ensuite les prix des biens manufacturés et ceux des services.
Il est vrai que ce pic de 9,2% donne un peu le vertige, dès lors qu'il n'y a pas longtemps, soit donc juste en juillet dernier, l'ONS avait annoncé un «taux d'inflation moyen annuel de 3,9% à mai dernier». Que s'est-il passé ? Car l'ascension est fulgurante dans un délai aussi court. Tout le monde sait que l'inflation qui s'installe et qui risque encore d'atteindre des seuils plus hauts n'est pas une bonne nouvelle, loin s'en faut. Le gouverneur n'a pas dit si elle devait durer, certes, mais il a surtout évoqué le contexte international défavorable et fortement impacté par la pandémie.
Localement, les défis seront en tout cas encore plus ardus à relever. Les appréhensions de certains économistes et autres spécialistes avisés quant aux politiques inflationnistes suivies jusque-là par les gouvernements successifs ne sont donc pas que de simples cris d'orfraie.
Une forte inflation risque, en effet, de saper les fondements mêmes de cette politique économique du gouvernement. Ses conséquences sur le commerce extérieur, le pouvoir d'achat évidemment, et sur la monnaie et le rapport des entreprises à l'investissement peuvent être lourdes. Les dernières recommandations du Fonds monétaire international (FMI) à l'Algérie font ressortir le risque d'une spirale inflationniste si l'on continue dans la voie «des politiques budgétaires expansionnistes».
Mais si les avertissements du FMI contre «les déséquilibres macroéconomiques» ne sont pas entendus, cette hausse vertigineuse de l'inflation globale dans le pays serait-elle de nature à susciter les débats nécessaires à une réaction judicieuse en haut lieu ? Force est d'admettre, cependant, que la marge de manœuvre du gouvernement est d'autant plus étroite présentement que les déficits budgétaires s'accumulent, le choix absolu de réduire les importations semble irréversible et la campagne agricole pour cette saison ne semble pas se dérouler sous de bons auspices.
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