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La passion au bout des ciseaux
Portrait de Mourad Inchekel. coiffeur
Publié dans El Watan le 28 - 07 - 2005

C'est parce que très jeune il était attiré par la texture de la chevelure que Mourad a fait de la coiffure son métier. Agé de 33 ans, Mourad est une valeur sûre de la coiffure.
Ce n'est pas un hasard si Mourad a emprunté le chemin du salon de son oncle, en 1995 pour y travailler. Sa passion pour la coiffure féminine allait grandissante au fil de ses rencontres avec certains professionnels. « J'aimais tellement ce métier que mes matinées étaient consacrées à mes études en comptabilité et mes après-midi à la coiffure. » Une fois son diplôme de comptabilité en poche, Mourad choisit sans regret d'embrasser la carrière de coiffeur pour dames, encouragé par ses parents. Il avoue que coiffer une femme donne plus d'entrain à la création et à l'innovation contrairement à la coiffure pour homme qui se limite qu'aux coupes classiques. Ayant acquis beaucoup de connaissances et de techniques, il décide de s'associer avec quelqu'un pour l'ouverture d'un salon en 1999. En 2001, il obtient avec succès son diplôme en candidat libre de CAP en coiffure. « Je me suis présenté pour la forme » avoue-t-il. Deux ans plus tard, il vole de ses propres ailes en ouvrant cette fois-ci son propre salon de coiffure baptisé Kenzo, sur les hauteurs de la rue Didouche Mourad. Aujourd'hui, il reconnaît sans prétention aucune que ce salon est très prisé par une clientèle fidèle et parfois passagère. Ce coiffeur peu prolixe, mais faisant des miracles avec ses doigts, confie que les produits utilisés oscillent entre le local et l'importation. Tout dépend des moyens d'autrui. Il est vrai qu'il utilise pour la teinture des produits d'excellente facture, à savoir l'Oréal et Schwartzkopf, dont les résultats sont garantis au-delà d'un mois et demi, voire deux. La teinture locale est également performante pour peu qu'on sache utiliser les dosages, c'est du moins ce qu'affirme ce spécialiste. Ce dernier déplore, cependant, que les produits à base chimiques soient vendus en dépit du bon sens chez certains buralistes ou encore chez de simples épiciers. « Les produits professionnels doivent être protégés » martèle-t-il. Les prix affichés chez Kenzo sont jugés raisonnables, eu égard à ce qui se pratique dans les salons de la capitale. Les prestations n'ont rien à envier aux grands salons étrangers. En témoigne l'accueil chaleureux, le matériel utilisé, le savoir-faire et la minutie dans les rendez-vous. Mourad Inchekel argue que la mode en Algérie est en pleine expansion mais hélas que certaines disciplines, telles que la coiffure et la couture, ne sont pas prises en charge par l'Etat. En véritable professionnel, il a décliné plusieurs invitations à l'étranger - le dernier en date, un déplacement en Tunisie - vu son emploi du temps chargé. Mourad est un infatigable du métier. Il n'est pas près de troquer ses ciseaux et ses brosses contre autre chose. « Ce n'est pas demain la veille que je changerai de métier », conclut-il avec un sourire coquin. Il a noter que la coiffure chez les Inchekel est une affaire de famille. Sa femme travaille, elle aussi, dans le salon. Signe que la relève est assurer.

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