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UMA-UE
L'UMA se fait attendre en Europe
Publié dans El Watan le 06 - 09 - 2004

Le président de la Générale de Catalogne, Pascual Maragall I Mira, en visite de travail en Algérie depuis vendredi dernier, a animé hier, à la résidence El Mithaq, à Alger, une conférence sur « Les nouveaux défis du partenariat euro-méditerranéen qui aura dix ans en 2005 » au cours de laquelle il a développé une approche optimiste concernant l'avenir des relations entre l'Union européenne (UE) et l'Union du Maghreb arabe (UMA).
Pascual Maragall I Mira considère que le processus de réconciliation nationale initié par l'Algérie, les réformes démocratiques engagées par le Maroc et le retour sur la scène internationale de la Libye, qui n'est plus perçue comme un Etat paria, sont autant d'éléments plaidant pour un accroissement, à l'avenir, du rôle de l'UMA et une densification de ses échanges avec l'UE. Le président de la Générale de Catalogne a déclaré, à ce propos, que « le Maghreb a un rôle moteur à jouer » dans la mesure où il offre « le plus de perspectives de développement pour l'Europe », comparativement aux anciennes républiques de l'Est. A l'occasion, il a tenu à rappeler, par ailleurs, que l'élargissement de l'UE à l'est n'est pas compétitif, mais complémentaire au processus de Barcelone. Pour expliquer l'importance que revêtira l'espace euro-méditerranéen, le président du gouvernement autonome de la Catalogne a indiqué que la région représentera, dans un avenir proche, « 20% de l'économie mondiale ». Cette perspective, a-t-il dit, a conduit d'ailleurs certains spécialistes à préconiser la création d'un sous-ensemble qui comprendrait les pays de l'Europe du Sud-Ouest et les pays de la rive sud de la Méditerranée. Mais bien que confiant quant à l'avenir des relations entre les pays impliqués dans le processus de Barcelone, le président du gouvernement autonome de la Catalogne ne s'est pas empêché, toutefois, de mentionner les aspects qui constituent, de son point de vue, un frein à la réalisation des objectifs inscrits dans le processus de Barcelone, à savoir la construction d'une zone de prospérité partagée entre l'UE et les pays de la rive sud de la Méditerranée. Sans trop s'attarder sur les carences de la démarche préconisée à Barcelone en 1995, dont le bilan sera dressé l'an prochain à l'occasion de la célébration du 10e anniversaire du lancement du processus, Pascual Maragall I Mira a surtout reproché au pays de l'UMA de trop traîner dans la construction de l'ensemble maghrébin. Les retards accumulés dans la mise en œuvre de l'UMA est à l'origine, selon lui, des réticences affichées par les investisseurs à l'égard du marché maghrébin. Ces derniers, a-t-il mentionné, considèrent toujours le Maghreb comme « un ensemble de petits marchés fonctionnels » se singularisant par une multitude de contraintes. Celles-ci sont liées, selon lui, au fait que les réformes politiques, économiques et sociales n'ont pas encore été menées à leur terme et à la faiblesse des secteurs financiers locaux. La situation de transition dans laquelle se trouvent actuellement les pays du Maghreb explique pour beaucoup, a ajouté M. Maragall, le manque d'assurance ressenti en Europe lorsque la problématique du Maghreb est évoquée. Mais tout en reconnaissant des circonstances atténuantes aux pays de la région (terrorisme dans le cas de l'Algérie) qui appellent plus de compréhension et de tact de la part de l'UE, il a néanmoins invité les pays du Maghreb à multiplier les efforts pour parachever le processus de libéralisation des économies, instaurer le pluralisme politique et impliquer davantage les sociétés civiles. Pour M. Maragall, la question palestinienne ne doit également plus être présentée comme un facteur de blocage du processus de Barcelone. Quid du rôle de l'Europe dans cette mise à niveau ? M. Maragall a souligné la disponibilité de l'Europe à accompagner les pays de l'UMA en vue d'avancer dans leurs réformes. Et pour faire gagner l'intervention de l'UE en efficacité, il a estimé nécessaire la création d'une banque euro-méditerranéenne d'investissements. Celle-ci, a-t-il soutenu, aurait le même rôle que la banque créée pour la construction de l'Europe de l'Est. Le président du gouvernement autonome de la Catalogne a cité l'Algérie comme un exemple d'évolution positive du moment que la presse pluraliste est devenue une réalité et que le gouvernement, qui a fait une place à tamazight, pense aujourd'hui à amender le code de la famille. Au titre des relations algéro-espagnoles « excellentes », M. Maragall a indiqué que son gouvernement possède un plan directeur 2003-2006 qui considère l'Algérie pays prioritaire en matière de coopération. Se basant sur l'enveloppe de 50 milliards de dollars débloqués par l'Etat pour soutenir la croissance économique, M. Maragall dira toutefois que l'Algérie n'a pas énormément besoin d'aides financières. A propos de cette importante cagnotte, qu'il convient de « concrétiser en projets et de traduire dans la réalité », il indiquera que les opérateurs européens se livrent actuellement à une guerre féroce pour décrocher des marchés en Algérie. A signaler que durant la même journée, la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) et la Chambre de commerce de Barcelone (Espagne) ont, à l'occasion du forum économique algéro-espagnol, signé hier un protocole d'accord. Cet accord est destiné à renforcer les relations économiques entre les deux parties et à constituer un cadre de référence pour les opérateurs économiques des deux parties.

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