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Les justifications de Ziari
Rejet des initiatives parlementaires
Publié dans El Watan le 26 - 09 - 2010

La commission d'enquête parlementaire sur la corruption ne verra pas le jour. Abdelaziz Ziari, président de l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN), est on ne peut plus clair à ce sujet.
«L'APN ne peut pas mettre en place une commission parlementaire d'enquête sur la corruption, car la lutte contre ce phénomène n'est pas la mission d'une assemblée nationale», a-t-il expliqué, hier, au cours de son intervention dans l'émission «En direct du Parlement», sur les ondes de la Chaîne III. «La commission d'enquête sur la corruption est quelque chose de très sérieux. Il faut que cela soit voté en plénière et la commission ne doit pas inclure les instigateurs d'une telle enquête», a argué Ziari. Celui-ci avait déjà, dans un courrier daté du 7 septembre, fait savoir qu'une fin de non-recevoir était opposée à cette requête formulée début juillet 2010, motivant ce rejet par le fait que «la corruption serait un thème trop général».
Son instigateur, Ali Brahimi, avait pourtant réuni autour de ce projet 25 autres élus de différents partis siégeant dans la chambre basse du Parlement. Il avait même affirmé, lors de l'une de ses sorties médiatiques, que «cette pratique relève des prérogatives du Parlement consacrées par la loi. Dès lors, le bureau de l'APN n'a aucun argument pour refuser cette commission d'enquête». Par ailleurs, le président de l'APN a eu, au cours de son intervention radiophonique, à se prononcer sur l'actualité parlementaire et nationale. Et l'un des sujets d'une actualité brûlante est assurément le contentieux historique entre l'Algérie et son ancien colonisateur, la France.
Et sur ce registre, Abdelaziz Ziari enterre définitivement le projet de loi visant à criminaliser le colonialisme. Il met donc le holà à la pressante insistance de quelque 125 députés issus de différentes formations, partisans de cette proposition de loi, déposée le 25 février dernier au bureau de l'APN, et qui escomptaient encore son aboutissement. Le président de l'APN explique que «la proposition de loi criminalisant le colonialisme français est mise de côté à cause de considérations diplomatiques internationales et juridiques». Pourtant le bureau de l'APN avait validé la proposition des députés et l'a même soumise à l'approbation du gouvernement.
«Pas pour cette session… ni pour la suivante…»
Ce texte n'est de ce fait pas inscrit à l'ordre du jour de la session actuelle, «ni probablement de la session qui suit», ajoute-t-il. En fait de l'enterrer à proprement parlé, le projet de loi est tout simplement renvoyé aux calendes grecques. «Un tel texte juridique relatif à cette question requiert beaucoup de réflexion et pose également un certain nombre de problèmes qui doivent être résolus», avance-t-il, évasif. Cet atermoiement ne signifie toutefois pas l'abandon de toute demande de repentance. D'ailleurs, le président de l'APN affirme que l'Algérie reste «ferme sur sa position» et qu'il est toujours exigé du colonisateur français la reconnaissance des crimes perpétrés dans ses anciennes colonies, en particulier l'Algérie.
Ce qui ne risque pas d'arriver de sitôt, le gouvernement français, le président Sarkozy en tête, étant farouchement opposé à toute idée de repentance, que celui-ci considère d'ailleurs être «une forme de haine en soi et de dénigrement de son pays». Le Parlement français était même allé jusqu'à voter un projet de loi, mais qui fut toutefois abrogé par la suite, glorifiant «les bienfaits du colonialisme», à la plus grande colère des Algériens. Les relations entre les deux pays n'en finiront assurément pas d'être plombées par ce lourd contentieux de sitôt. Pour preuve, cette question déchaîne régulièrement les passions dès lors qu'elle est mise au-devant de la scène, comme c'est actuellement le cas à l'occasion de la sortie en salle du film Hors-la-loi, ayant pour fond les massacres de 1945.


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