Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, s'est recueilli, hier à Bab El Oued, à la mémoire des victimes des inondations qui avaient touché ce quartier en 2001. Accompagné du wali d'Alger et des autorités locales, le ministre a déposé des gerbes de fleurs au CHU Lamine Debaghine, au jardin An Nasr et devant le siège de la sûreté de daïra de Bab El Oued. Interrogé sur la loi relative au projet du code communal, M. Ould Kablia, peu loquace, a affirmé que le texte «se trouve actuellement au niveau du Parlement». S'agissant du projet de loi relatif au statut de la police, il a assuré que celui-ci «sera finalisé à la fin du mois courant». Accompagnant le ministre, le président de l'APC de Bab El Oued, Hassen Kettou, a déclaré, à l'issue de cette cérémonie, que les événements tragiques qui ont causé la mort de plus de 700 personnes «doivent servir de leçon». «Ce n'est pas la pluie qui est responsable de la catastrophe mais le travail de l'homme. Des avaloirs de la rue Rabah Bissas étaient bouchés lors de cette catastrophe», assure-t-il en indiquant que les avaloirs sont actuellement curés. M. Kettou a indiqué que les maisons en ruine, touchées lors des inondations de 2001 et par le séisme de 2003, sont au nombre de huit, mais la commune, «tenue de les détruire», est confrontée aux propriétaires qui ne veulent pas partir.
