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Que fera Bouteflika ?
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Publié dans El Watan le 08 - 01 - 2011

Les Algériens sont mécontents et le font savoir. Toutes ces dernières années, les signes annonciateurs se sont multipliés : boycott massif des élections législatives et de l'élection présidentielle de 2009 qui a consacré une totale rupture entre le pouvoir et les citoyens, un taux de chômage très élevé chez les jeunes, un pouvoir d'achat qui stagne, rogné par une inflation non maîtrisée...
A ce climat social très tendu se greffe une vie politique totalement bloquée et surtout minée par les rumeurs et manœuvres autour d'une éventuelle élection présidentielle anticipée. Le président Bouteflika n'est plus l'homme politique qu'on avait connu à ses débuts, tonitruant, pesant de tout son poids sur la vie politique, discourant à longueur de journées... L'homme est aujourd'hui totalement effacé ; est-il gravement malade ? Son état de santé réel est un secret bien gardé. Les Algériens sont, de ce fait, inquiets et s'interrogent.
Les affaires de corruption dévoilées par la justice – qui mettent en jeu des sommes colossales, touchent y compris l'entreprise publique Sonatrach, l'un des grands symboles de la stabilité du pays –, les prétentions réelles ou supposées de Saïd Bouteflika à vouloir «hériter» de son frère aîné la magistrature suprême, alors qu'il n'a ni son charisme ni ses dons de tribun, ajoutent au mécontentement généralisé. L'Algérie est depuis quelque temps déjà installée sur un volcan. La flambée des prix de certains produits essentiels à la consommation des ménages n'a été qu'un détonateur. Grâce aux réserves en devises du pays, évaluées à 160 milliards de dollars, le pouvoir a voulu s'assurer une crédibilité auprès des milieux financiers internationaux et se doter d'une marge de sécurité en cas de forte baisse du prix du pétrole, comme en 1986.
Le calcul des autorités n'a pas tenu compte des attentes de la population. La jeunesse se sent exclue du partage de cette richesse ; le sentiment de frustration et de colère est d'autant plus fort.
Les jeunes vivant dans les quartiers populaires, s'entassant dans des logis d'un autre âge, ont définitivement perdu tout espoir…
Est-ce l'avènement d'un nouvel Octobre 1988 ? La crainte est de voir l'embrasement s'installer dans la durée. Y a-t-il eu de la manipulation pour faire sortir les jeunes dans la rue ? Probablement que les luttes de clans, perceptibles depuis quelques semaines, ont aggravé le pourrissement du climat politique.
Que va faire, à présent, le président de la République ? A-t-il les capacités de reprendre les choses en main ? Il est de sa responsabilité directe et de celle des autres décideurs du pays de tout entreprendre pour empêcher le pays de sombrer dans le chaos. L'Algérie a besoin de politiques fondées sur le respect du citoyen et des libertés et d'une démarche économique audacieuse, qui favorise la création d'emplois.
L'autoritarisme a fait son temps, les dirigeants de notre pays sont tenus de tirer les leçons de ce que nous vivons. Sinon, le pire est à craindre.


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