Le secteur du transport scolaire a été renforcé en fin d'année par l'acquisition de 33 bus destinés essentiellement au transport des élèves des 26 communes de la wilaya. Une enveloppe budgétaire estimée à deux milliards de centimes a été débloquée par la wilaya d'Oran pour renforcer le transport scolaire dans quelques communes limitrophes. Cette subvention sera répartie sur les communes de Boutlélis, Hassi Mefsoukh, Sidi Ben Okba, Hassi Ben Yabka et El Ançor. Cette aide a été dégagée sur le budget primitif de la wilaya pour l'exercice en cours, suite aux demandes formulées par ces collectivités locales. Le secteur du transport scolaire a été renforcé en fin d'année par l'acquisition de 33 bus destinés essentiellement au transport des élèves des 26 communes de la wilaya. Le ministère de la Solidarité a aussi pris en charge la réparation des bus en panne qui ont été distribués dans le cadre de la solidarité aux communes. Toutefois, malgré les efforts des pouvoirs publics, le problème de transport scolaire refait surface à chaque rentrée. Ils sont des milliers d'élèves habitant dans les villages et les localités des communes limitrophes de la wilaya d'Oran qui souffrent de ce problème. Si, au niveau des grandes villes comme Oran, les établissements scolaires surtout les écoles primaires se situent à un jet de pierre du domicile familial, c'est loin d'être le cas pour les enfants des zones isolées où les enfants sont contraints de parcourir quotidiennement plusieurs kilomètres à pied pour rejoindre leurs établissements. Au niveau de la localité de Hdjadjma relevant de la commune de Bethioua, les écoliers font quotidiennement au moins deux kilomètres aller/retour deux fois par jour pour rejoindre leur école située dans la localité de Chehairia. Pour les élèves du moyen et du secondaire, il faut rejoindre Chahairia à pied pour prendre le transport vers la localité de Ayaida située à 5 km de Chahairia, ou vers le chef-lieu de la commune de Bethioua (à 10 km de Chahairia). Certains ont trouvé une solution à leur problème en optant pour l'auto-stop. Ces enfants, malgré le danger, sollicitent les automobilistes pour les déposer devant leur établissement ou ne serait-ce que pour les en rapprocher un peu, constituant une cible facile pour tout genre d'agression y compris les agressions sexuelles.
