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Publié dans El Watan le 09 - 02 - 2011

-Esther Benbassa, universitaire, spécialiste de l'histoire des juifs : «La démocratie est en marche»
Esther Benbassa est l'auteure de plusieurs ouvrages : Etre juif après Gaza (Paris, CNRS éditions, 2009) ; Dictionnaire des racismes, de l'exclusion et des discriminations (ouvrage collectif, Paris, Larousse, 2010) ; Israël-Palestine. Les enjeux d'un conflit (Paris, CNRS Editions, 2010).«Le mouvement pour un changement démocratique au Maghreb et dans le monde arabe m'inspire un grand espoir. Je me dis enfin que tous ceux qu'on considérait comme des enfants attardés, qui ne pouvaient pas prendre leur destin en main, nous donnent une leçon de courage, de démocratie en prenant des risques et ils disent à l'Occident ce qu'ils ont subi, mais qu'ils savent se battre pour que le monde évolue et pour que leur situation s'améliore.
A ce même Occident : «Vous nous avez toujours dit qu'on n'était que des musulmans, qu'on ne savait pas faire la différence entre le politique et la religion, on vous dit oui on sait le faire.» Et si un parti de tendance musulmane gagne ce sera dans la démocratie.Tous les partis musulmans ne sont pas extrémistes. Il se peut que des islamistes aient quelques sièges au Parlement, pourquoi pas ! Pour peu qu'ils respectent les règles de la démocratie. J'ai grandi en Turquie, il y a dans ce pays un essor économique de 9%, les filles qui veulent se couvrir se couvrent, celles qui veulent s'habiller à l'occidentale sont libres. Si les démocrates-chrétiens arrivaient au pouvoir en Allemagne, est-ce qu'on crierait au christianisme radical ?
A l'autoritarisme il n'y a pas que l'islamisme comme alternative. C'est l'obsession des Occidentaux. Toute la journée on n'entend que cela : retour à l'Islam, l'Islam n'est pas intégrable, choc des civilisations... Moi je dirai que c'est un choc du colonialisme.
Les jeunes se sont emparé des nouveaux moyens de communication et ils se sont lancés par milliers dans les rues et pas d'une manière irresponsable, ils ont suivi une sorte de discipline démocratique, il y a des milices, bien sûr, on est dans une sorte de guerre ouverte. Moubarak pense que l'Egypte lui appartient, il ne bouge pas. Mais quoi qu'il arrive, le Moyen-Orient et le Maghreb ne seront plus pareils. Il peut se produire des secousses, des périodes de crise, mais la démocratie est en marche.»
-Yahia Belaskri, écrivain et journaliste : «Dire à ce système ''Dégage'' comme les enfants d'Algérie le disent aujourd'hui»
«Ce mouvement révolutionnaire qui a pris corps en Tunisie est significatif de la situation catastrophique dans laquelle sont les pays du Maghreb et du monde arabe, avec des dictatures et des autocrates qui sont aussi des prédateurs. C'est salutaire que ces mouvements populaires surviennent. En tant qu'Algérien, je suis résolument aux côtés des démocrates algériens, des jeunes Algériens qui veulent changer le système parce que c'est fondamental et en tant qu'écrivain et journaliste, j'accompagne ce mouvement en prenant la parole, en écrivant et, aujourd'hui qu'il y a un mouvement populaire qui conteste le système en prenant une position franche, honnête et publique. C'est pour cela que nous sommes un certain nombre qui avons signé une pétition dans laquelle nous disons que les immolations sont insupportables. Il faut aller maintenant au-delà, dire à ce système «dégage» comme les enfants d'Algérie le disent aujourd'hui. . .»
-Bertrand Delanoë, maire de Paris : «La France a parfois oublié ses idéaux révolutionnaires»
«Aucune dictature n'a jamais réussi à empêcher les peintres, les musiciens, les écrivains, les artistes en général, de vivre. Jamais une dictature n'a éteint le génie humain, mais c'est vrai que la démocratie et la liberté sont un climat pour que s'épanouissent toutes les créations, c'est le climat le plus nourrissant. J'ai eu cette semaine plusieurs fois au téléphone M. Aswany, immense écrivain égyptien, Ali Yahia Abdenour, le président d'honneur de la Ligue algérienne démocratique des droits de l'homme que je connais bien, pour le soutenir.Il y a la manifestation du 12 février, j'ai eu aussi mon ami Saïd Sadi régulièrement au téléphone.
Je ne vais pas tous vous les citer d'autant qu'ils sont différents les uns des autres, j'aime le pluralisme, je n'ai pas besoin que l'on soit d'accord politiquement avec tel ou tel pour être dans une relation d'amitié et de soutien en toutes circonstances à la démocratie et aux droits de l'homme. Il ne faut pas que Paris soit arrogant, parce que la France a parfois oublié ses idéaux révolutionnaires et parfois des dirigeants français ont oublié le mot universel de la Déclaration des droits de l'homme. Paris est une ville riche quand elle sait qu'elle reçoit beaucoup de toutes les cultures, de toutes les origines. Depuis que je suis maire de Paris, j'ai voulu que l'identité musulmane de Paris soit mieux reconnue, soit mieux associée, soit à l'aise dans toute sa richesse. Je me bats depuis dix ans pour créer un institut des cultures de l'Islam à Paris et j'en poserai enfin la première pierre cette année.»
Le maire de Paris à Slim, Gyps et Dahmani, assis à la même table pour la signature de leurs albums : «Sur le dessin, sur l'insolence et sur cette créativité-là, je reconnais que vous êtes les meilleurs. Un appétit de vivre qui ne peut pas être entravé. F'hemt !»


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