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L'APN, le Sénat et... la loi
Publié dans El Watan le 07 - 12 - 2005

Une dizaine de jours après le refus infamant de l'Assemblée nationale française de modifier le très controversé article de la loi du 23 février glorifiant la présence coloniale en Afrique du Nord, nos augustes institutions législatives se réveillent brusquement pour dire leurs regrets quant au maintien de cet article par les députés de la majorité chiraquienne.
Il y avait d'abord cette réaction de l'APN de Saâdani samedi, puis celle du Sénat de Bensalah hier. L'on remarquera d'entrée que l'« affliction » des deux institutions censées incarner le Parlement algérien n'est ni simultanée ni coordonnée. Entre-temps, le sujet est presque épuisé aussi bien dans les colonnes de journaux qu'au sein de l'opinion. La loi du 23 février, que les Algériens ne vont certainement pas « gober » ni oublier, est tout de même passée... Curieuse est en effet cette façon de faire de nos institutions qui prennent à ce point à la légère des dossiers aussi stratégiques que la dénonciation d'un texte tout aussi odieux. Il a donc fallu dix longs jours à notre Parlement pour conclure la nécessité d'une « riposte » même via un laconique communiqué, histoire de marquer le coup. Tout se passe comme si cette affaire devait être prise en charge uniquement par les journaux. Et pour cause, au lieu d'une réaction à chaud et en temps réel, l'APN et le Sénat ont attendu le passage de l'orage pour oser quelques lignes et encore ! Les textes, notamment celui du Sénat, sont beaucoup plus des tissus de lamentations que des prises de positions fermes et courageuses. On est même tenté de dire que ce sont des réactions inspirées, voire arrachées. Le communiqué du Conseil de la nation est à cet égard significatif : « ...Le bureau et après consultation des membres du comité de coordination rend public le communiqué suivant... » Il a donc fallu des concertations pour pondre ce document pendant que certains députés de la droite française ont usé d'un langage ordurier pour défendre l'indéfendable loi du 23 février. Pis encore, la tonalité du texte du Sénat tranche radicalement avec l'outrage fait à l'Algérie et à son peuple par sa mollesse et son ménagement. Morceaux choisis : « Le bureau du Conseil de la nation regrette profondément que la majorité à l'Assemblée nationale française n'ait pas saisi l'occasion (...) pour rétablir la vérité historique sur la nature du colonialisme. » Le communiqué ne manque pas de souligner la différence qu'il fait entre « la France coloniale d'antan et la France républicaine et démocratique dont le peuple algérien attend toujours une reconnaissance des crimes commis par le système colonial... » L'ironie de l'histoire, c'est précisément cette même « France républicaine et démocratique » qui a refusé de reconnaître ses crimes à travers le rejet des amendements de la gauche. Ce n'est, au demeurant, pas la première fois que la réaction des hautes autorités algériennes est tant désirée.On s'en souvient : il aura fallu attendre plus de trois mois pour voir Belkhadem ouvrir les hostilités contre l'adoption, en février dernier, de cette loi. S'en suivirent, longtemps plus tard, les réactions successives du président de la République et des deux Chambres du Parlement. Et quand on se montre soit même réservé et timoré, il est pour le moins mal placé d'exiger des autres une quelconque correction ou mansuétude.

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