L'école primaire Ali-Belkacem de Boukhalfa, un des grands villages de la commune de Tizi Ouzou, nécessite, impérativement, un ralentisseur au moins. Cette nécessité s'impose depuis notamment le récent revêtement de la route longeant l'école sur plusieurs centaines de mètres, avec un tapis de bitume, une commodité qui semble donner des «ailes» en matière de vitesse à certains jeunes automobilistes empruntant cette voie. Celle-ci reçoit aussi, quotidiennement, depuis sa réfection à neuf, une dense circulation de véhicules en tous types (autos, motos et y compris des poids lourds).Pendant que le danger guette les écoliers, l'inquiétude hante parents, professeurs et responsables, qui ont certes constamment l'œil vigilant sur les centaines d'enfants fréquentant l'établissement, mais est-ce suffisant ?, se demanderaient des éducateurs. La phobie naturelle de ces derniers est d'autant plus angoissante lorsqu'ils savent que le portail principal de l'école s'ouvre quasi directement sur le bitume de la chaussée, sans trottoirs, ni la moindre barrière de protection, ni encore moins, sur les deux sens, de panneaux indiquant la présence en ce lieu d'un établissement scolaire du primaire. Aux horaires de sorties ou d'entrées des classes, ce sont les administrateurs, les enseignants et autres parents qui surveillent sur place, pour, disons, «entraver» en quelque sorte, tout excès de vitesse des automobilistes, et de chauffards aussi, fréquents à ce niveau où la voie a, de surcroît, une sensible déclivité. Aussi, pour épargner l'école Ali-Belkacem de Boukhalfa de tout drame potentiel – qu'à Dieu ne plaise ! – vite, un dos d'âne au moins !
