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Barbès Café revisite les lieux de vie des anciens
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Publié dans El Watan le 02 - 05 - 2011

La chanteuse Samira Brahmia et ses musiciens, Moumen et Malik, ont été les invités de Ayyem Zamman, café social dédié aux personnes âgées.
Paris.
De notre correspondante
Dans l'intervalle des représentations qui seront données au Cabaret sauvage à Paris, du 11 au 28 mai (lire le supplément Arts et Lettres d'El Watan du 30 avril), le spectacle Café Barbès s'est déplacé dans des lieux de vie et d'histoire de l'immigration algérienne, voire maghrébine : une cité HLM du 19e arrondissement de Paris, un hammam, une épicerie et un café social accueillant des retraités à Belleville. Dans la grande salle du café social «Ayyem Zamman», une vingtaine de retraités, hommes et femmes, Tunisiens et Algériens, attendent l'arrivée de Samira Brahmia, assis sous des portraits d'autres vieux immigrés.
«Nous sommes honorés que vous soyez notre premier public, que vous vous soyez déplacés pour partager avec nous le répertoire musical de l'exil, le répertoire des générations d'artistes qui ont précédé la mienne, la mémoire d'autres immigrés, qui est la vôtre aussi.» Et Samira Brahmia d'entonner Alger, Alger achhal anhabak. «Mon cœur en est épris. Lili Boniche, cela vous rappelle quelque chose», lance, taquine, la chanteuse à son auditoire attentif : «Maintenant, une chanson en kabyle que je viens d'apprendre.» Le public est conquis par la voix limpide et puissante de la jeune interprète. Une chanson que vous connaissez Sob arachrach. Youyous, applaudissements et reprise en chœur. Une dame se lance sur la piste de danse improvisée, un vieux monsieur la suit. Et c'est parti pour une après-midi chaleureuse. Samira Brahmia ne s'arrête pas là : «Tous avec moi, alaylali …»
Elle n'a pas le temps de reprendre son souffle que ses voisins s'emparent de la chanson populaire de Salim Lahlali. «Algériens et Marocains se le disputent ; peu importe, il est Maghrébin», commente l'artiste. Après quelques autres morceaux du patrimoine des anciens : «Je vais vous interpréter une chanson que j'ai composée quand je vivais à Chlef, pendant les années noires du terrorisme, Fabuleux destin qui raconte l'histoire d'une jeune fille mariée de force par son frère devenu intégriste, et qui pense que son père n'était pas dans la vraie religion. Nous, artistes, nous avons aussi à témoigner du réel, à transmettre des messages.» Au final, quelques vers rédigés sur le coude en arabe par un vieux Tunisien pour remercier Samira d'avoir apporté de la vie et de la chaleur à un quotidien solitaire.
«Nous sommes tous invités à la générale de Barbès Café au Cabaret sauvage, le 9 mai», leur annonce Moncef Labidi, le directeur de «Ayyem Zamman».


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