Des promoteurs immobiliers et des chefs d'entreprise, effectuant de gros oeuvres et la pose de canalisations dans la zone d'extension urbaine située au nord de la ville de Biskra, au lieudit Boumengouch, parallèle à la RN3, se plaignent des désagréments causés par une décharge sauvage qui se développe dangereusement sur un terrain d'assiette devant bientôt accueillir des logements, une clinique et une école primaire. Dans une correspondance destinée au P/APC, et transmise à la presse, ils expliquent que la décharge destinée aux déchets inertes, gravats et autres restes des chantiers de construction, de démolition ou de rénovation des bâtiments et des infrastructures publiques, s'est transformée, en quelques mois, en décharge sauvage aux proportions inquiétantes, où toutes sortes d'ordures y sont déposées. La présence d'un centre d'enfouissement technique (CET) des déchets ménagers, à seulement quelques kilomètres de là, n'a pas empêché des tonnes d'ordures ménagères de s'amonceler avec une odeur pestilentielle et des nuées d'insectes volants, en plus de chiens errants, -qui se transforment à la nuit tombée en bêtes féroces. Les signataires de la lettre demandent une intervention des services municipaux pour mettre un terme à l'expansion anarchique et illégale de ce dépotoir, en délimitant les frontières de la décharge des déchets inertes et en interdisant, dorénavant, d'y jeter les autres types de déchets.
