Iran: la télévision d'Etat annonce une nouvelle salve de missiles contre l'entité sioniste    Tournoi amical (U17): l'Algérie domine la Tunisie (2-0) et termine en tête    La nouvelle loi sur les mines, une avancée qualitative dans les réformes structurelles du secteur    Bentaleb reçoit le ministre jordanien de la Santé    Futsal: dernier module de la formation fédérale du 28 juin au 2 juillet à Tipasa    Ecole supérieure de la défense aérienne du territoire: sortie de plusieurs promotions    La Direction générale des Archives nationales, un partenaire-clé de la stratégie nationale de transformation numérique    El-Oued: Quinze œuvres sélectionnées pour le 4e festival international du monodrame féminin    Journée mondiale de l'enfant africain: le ministère de la Solidarité nationale organise une cérémonie au Jardin d'essai du Hamma    Sortie d'une nouvelle promotion du Centre de formation des troupes spéciales de Biskra    APN: adoption de la loi relative à la mobilisation générale    Conseil supérieur de la Jeunesse: une caravane pour la préservation de la biodiversité fait une halte dans la wilaya d'Illizi    Bac 2025: le ministère de l'éducation insiste sur le strict respect des consignes sous peine d'exclusion    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 55432 martyrs    APN: adoption à la majorité du projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice 2022    Festival national du théâtre comique: 7 pièces sélectionnées pour décrocher la "grappe d'Or"    4e jour de l'agression sioniste contre l'Iran: forte riposte de Téhéran    Foot/CAN féminine 2024 (décalée à 2025) : début du stage des Algériennes à Oran    De nouveaux avions dès septembre pour transformer Alger en hub régional    Une illusion utile à ceux qui gouvernent    C'est parti !    Ghaghaa, la fontaine oubliée... ou l'art d'assoiffer la mémoire    Ooredoo organise une opération de nettoyage de forêt à Jijel    Poumon du développement, améliorer la gestion de la politique des transports en l'Algérie    Du football pour le plaisir des yeux    Une nouvelle nuit d'escalade    Les lauréats de l'édition 2025 couronnés    Une fin de saison en toute sportivité    Ce qu'il faut savoir sur la Coupe du monde des clubs    Le Monde au chevet de l'armée d'Israël ou comment on fabrique l'innocence    La folie fatale de Netanyahou qui le rapproche de sa fin !    Des chercheurs ont créé un outil pour repérer les ouvrages toxiques    Lundi 30 juin 2025, dernier délai pour soumettre les candidatures    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Nous refusons l'amnistie»
Rassemblement des familles des victimes du terrorisme à Alger
Publié dans El Watan le 07 - 06 - 2011

Nombreuses sont les familles qui dénoncent cette situation et sont déterminées à arracher un décret reconnaissant aux personnes assassinées par les terroristes un statut de victime.
Ni la pluie battante ni la présence policière n'ont pu empêcher le rassemblement des familles des victimes du terrorisme, hier matin, devant le siège du Sénat à Alger pour exiger de l'Etat «un statut pour toutes les victimes du terrorisme». Les protestataires, en majorité des femmes qui ont perdu soit un mari, un fils ou une fille, ont même réussi à bloquer la route pendant une vingtaine de minutes.
Une quinquagénaire, arborant le portrait de sa fille, Samia, fauchée à la fleur de l'âge par des balles assassines en février 1997 à Beau-Fraisier (Alger), dit toute sa consternation de voir l'Etat «ne pas reconnaître le statut de victime aux Algériens assassinés par des terroristes qui, eux, bénéficient des largesses de la République». «Ma fille était étudiante quand elle a été assassinée et l'Etat ne lui accorde pas un statut de victime du terrorisme», a-t-elle dénoncé.
Elles sont nombreuses les familles qui dénoncent cette situation et sont déterminées à arracher «un décret reconnaissant aux personnes assassinées par les terroristes un statut de victime».
Les familles de victimes, présentes hier au rassemblement, n'ont pas encore accepté la loi sur la paix et la réconciliation nationale. «Il ne s'agit pas d'une tragédie nationale, mais plutôt d'un terrorisme aveugle qui a arraché à l'Algérie ses fils les plus valeureux. On ne peut pas accepter de mettre le bourreau et la victime dans le même sac comme le consacre la réconciliation de Bouteflika. Lui n'a pas connu l'effroyable violence des années 1990», a lâché M. Malika, une sexagénaire dont deux fils (policiers) ont été assassinés durant les années de terreur. «Je ne pourrai pas pardonner à celui qui a tué mon frère, et puis la loi sur la réconciliation n'est pas un livre saint. Les assassins doivent être jugés», a tonné un autre parent d'une victime venu de la région de la Mitidja.
La rumeur selon laquelle des terroristes seront libérés n'est pas pour rassurer les contestataires et attise leur colère contre le pouvoir. «Il ne manquait plus que ça, si ça venait à se confirmer, nous préférons aller en prison pendant qu'on y est !» crient à tue-tête ces vaillantes femmes dont la plupart souffrent de maladies chroniques provoquées par le traumatisme de la violence subie durant la décennie noire du terrorisme.
Elles se disent radicalement opposées à toute amnistie.
«Pas question d'amnistier les assassins de nos enfants», ont-elles affirmé.
Et «si le pouvoir cherche la caution des familles des victimes du terrorisme pour une éventuelle amnistie, nous disons que celle qui parle en notre nom ne représente que sa personne». Elles font allusion à Mme Flici qu'elles accusent d'avoir «fait de la cause des victimes du terrorisme un fonds de commerce et une tribune à des fins politiciennes». Avant qu'elles ne se séparent, les contestataires ont observé un sit-in devant le siège de l'Assemblée nationale où les députés étaient occupés à «débattre» de la loi de finances complémentaire. Bien évidemment, aucun d'eux n'a entendu le cri de détresse de ces courageuses femmes qui ne réclament de l'Etat que le droit d'être reconnues en tant que victimes. Avant de quitter les lieux, les femmes se sont donné un autre rendez-vous de contestation pour la semaine prochaine.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.