La restructuration du CADC contribuera à la dynamique de l'industrie cinématographique    Le président iranien appelle à l'arrêt inconditionnel de l'agression sioniste    Journée mondiale des réfugiés: le HCR Algérie appelle à la solidarité et à l'action en faveur des réfugiés sahraouis    BAC 2025: placement de plusieurs individus en détention provisoire, et condamnations à des peines de prison ferme pour fuite de sujets et de réponses    Finances : les réformes initiées ont atteint un stade avancé    ENTMV : 320 traversées programmées durant la saison estivale    MAE iranien : les négociations à Genève se limitent aux questions nucléaires et régionales    El-Meniaâ : Divers projets pour améliorer le réseau électrique pendant la période estivale    Cour constitutionnelle: constatation de la vacance du poste de président, Mme Leïla Aslaoui assure l'intérim    Signature d'un accord de partenariat entre le ministère de la Formation et l'UNICEF    Lancement de la campagne moisson-battage dans nombre de wilayas de l'Est du pays    Sortie de la 53e promotion de l'Ecole de Commandement et d'Etat-major de Tamenfoust    Oran: des recommandations pour la sauvegarde et la valorisation des archives manuscrites    Réunion de coordination entre le ministère de la Culture et la wilaya d'Alger pour la mise en œuvre du décret portant transfert de l'OREF    Boudjemaa salue les efforts de l'Etat en faveur de l'amélioration de la performance judiciaire et de l'instauration de l'Etat de droit    Organisation de la 17e édition des Portes ouvertes sur le sport militaire à Alger    Festival Cirta des sports équestres: le tent pegging, premier pas vers la généralisation d'un sport nouveau aux niveaux national et régional    Compétitions africaines interclubs : la CAF fixe les dates pour la saison 2025-2026    Bonnes nouvelles pour les femmes au foyer    Donald Trump appelle à la reddition de Téhéran    Le MCA a un point du titre, suspense pour le maintien    Rush sur le Parc de Mostaland    Seize joueurs pour préparer le championnat arabe    Succès retentissant de l'Algeria Bid Round 2024    quels impacts sur la sphère énergétique ?    Un lieu pour l'éveil des enfants à La Haye    Déjouer toutes les machinations et conspirations contre l'Algérie    « Abdelmadjid Tebboune n'a pas accordé d'entretien à des journaux français »    Campagne de sensibilisation autour des menaces sur les récoltes de la tomate industrielle    Les MAE de plusieurs pays arabes et musulmans condamnent    Au cœur des Hauts Plateaux de l'Atlas saharien, Aflou offre bien plus qu'un paysage rude et majestueux    La télévision d'Etat annonce une nouvelle salve de missiles contre l'entité sioniste    L'USMA stoppe l'hémorragie, l'USMK enchaîne    La première journée des épreuves marquée par une bonne organisation dans les wilayas de l'Est du pays    Une date célébrée à travers plusieurs wilayas de l'est du pays    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'histoire s'accélère
Edito : les autres articles
Publié dans El Watan le 08 - 06 - 2011

Les jours sont comptés pour El Gueddafi dont les derniers camps retranchés tombent un à un sous les bombardements de l'OTAN qui se développent et s'intensifient de jour en jour. Lâché par toutes les grandes capitales, poursuivi par le TPI, harcelé sans répit par ses opposants, tant sur le terrain qu'à l'étranger, le leader libyen n'a plus maintenant comme solutions que fuir honteusement vers l'extérieur ou se cacher en Libye (tel Saddam Hussein), se suicider, ou la mort les armes à la main, mais sans gloire face à des révolutionnaires de son propre pays. Quelle que soit sa fin, personne n'y versera une larme, même si sa chute ouvrira une ère d'incertitudes pour la Libye et la région. C'est le sort que réserve l'histoire aux dictateurs ennemis de leur peuple, histoire qui par un concours exceptionnel de circonstances s'est brusquement accélérée dans le monde arabe dès l'achèvement de l'année 2010. Ont déjà été emportés deux tyrans, de Tunisie et d'Egypte. Et si une page est en train de se fermer en Libye, une autre, toujours de sang et de larmes, s'écrit en Syrie et au Yémen. D'autres pages commencent juste à s'ouvrir au Maroc, en Algérie et dans les pays du Golfe.
Digne héritier de son père en matière de génocide, Bachar Al Assad a tablé sur l'usure de la révolte de son peuple. Il a tenté de l'acheter par quelques concessions sociales et politiques, mais en vain. Il a sous-estimé sa profondeur, pensant à une fronde passagère alors qu'elle avait des allures de grande révolution prise à bras-le-corps par l'écrasante majorité des Syriens, y compris les enfants. Obnubilés par son rôle joué dans le conflit israélo-arabe, les alliés du régime de Damas ne l'ont pas condamné. Ne pouvant le soutenir ouvertement, ils sont restés (et restent) aveugles devant ses crimes. La duplicité la plus flagrante est celle manifestée en direction des monarchies du Golfe, gardiennes des approvisionnements énergétiques de la planète. L'Occident ne veut pas voir les colères populaires endémiques se manifestant généralement à petite échelle dans ces pays.
Pour que soit maintenu le statu quo, les puissants du monde ont fait confiance aux appareils répressifs des monarques surarmés et surentraînés, ainsi qu'aux conservatismes politiques et culturels de leurs sociétés. En les élevant au rang de gendarmes régionaux, les Occidentaux les ont transformés en sous-traitants de leurs intérêts. Très vite a été digérée et oubliée la crise de Bahreïn, où un soulèvement populaire inédit a jeté l'effroi un temps. Et le roi Abdallah n'a pas hésité à déverser 200 milliards de dollars sur son peuple pour couper l'herbe sous le pied des premiers contestataires de la monarchie absolue. Dépourvu de ressources, le président du Yémen voisin, pour sauver son régime ébranlé par une contestation sans répit, n'a pu faire que le choix de tirer sans arrêt sur les révoltés. Il scelle ainsi son destin à celui de Bachar Al Assad et d'El Gueddafi. Sans les gros sous que possède son allié saoudien, le souverain marocain tente par la ruse politique d'éloigner les gros nuages qui se profilent à l'horizon, tout comme son voisin le président Bouteflika, alarmé par une mini-insurrection de jeunes, vite calmée mais restée dangereusement en veilleuse. Aucun louvoiement ne résiste longtemps à l'appel profond de la démocratie, c'est également une des leçons de l'histoire.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.