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Enseignement des sciences médicales en Algérie
Les instituts de médecine s'avouent malades
Publié dans El Watan le 21 - 12 - 2005

Nos facultés de médecine doivent s'inspirer des expériences des autres pays. Elles ne doivent pas former uniquement des médecins. Elles doivent s'intéresser aussi à la formation des auxiliaires médicaux.
Il est impératif d'actualiser et d'harmoniser les textes juridiques régissant la formation de post-graduation et de les mettre en application dans toutes les facultés », a souligné, hier à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, lors d'une réunion qui a regroupé les principaux responsables des facultés de médecine du pays. Le ministre a déploré le fait que les textes de loi régissant certaines formations de post-graduation datent de 1973. Il est temps, selon lui, de revoir ces textes de loi afin de les adapter au nouvel environnement et de les mettre au diapason de l'évolution de l'université algérienne d'une manière générale. L'orateur a invité les participants à exposer leurs problèmes et à faire des propositions allant dans le sens d'une amélioration du rendement ainsi que la qualité de la formation. Mme Bendjelloul, directrice de la post-graduation et de la recherche et la formation, a brossé un tableau peu reluisant de la situation. « Il y a un manque flagrant de professeurs en médecine. Le problème d'encadrement se pose beaucoup plus au niveau du résidanat. Ces derniers sont très nombreux alors que ce n'est pas le cas pour les professeurs. » « Il est aussi anormal, ajoute-t-elle, qu'il y ait trois fois plus de professeurs que de docents Normalement, c'est le contraire qui doit se produire », a relevé Mme Bendjelloul. Abordant la question de la « progression » des travaux de post-graduation, estimée trop lente, l'oratrice a suggéré la mise en place d'une formule qui facilitera aux maîtres assistants de soutenir leurs thèses dans les délais. « Pour les thèses de doctorat, nous avons enregistré une baisse considérable. Seuls 661 étudiants se sont inscrits pour la présentation de leur thèse. Les autres n'ont pu le faire faute de moyens », a soutenu Mme Bendjelloul. L'intervenante a posé aussi le problème « grave » de l'absence d'évaluation du résident le long de son cursus.
Conditions lamentables
Selon elle, les textes existants ne sont pas clairs. « Il faut mettre en place un système rigoureux pour le contrôle de l'étudiant », martèle-t-elle. « Les résidents passent deux examens, l'un en première année et l'autre en 4e année, et l'évaluation intermédiaire n'existe pas. Cela n'est pas sérieux. Comment peut-on savoir si l'étudiant arrive à assimiler ou à suivre convenablement son cursus ? », s'est-elle interrogée en suggérant l'installation d'une commission composée, entre autres, d'un représentant du ministère de la Santé pour l'ouverture de postes de résidanat. Un autre intervenant a mis l'accent sur le problème des triplants et quadruplants. Il dira, sans tergiversation, que ces étudiants polluent le département des sciences médicales. « Nous ne savons pas comment agir, ni quoi faire avec ces étudiants. Il faut trouver une solution à ce véritable problème. Je suggère également la formation d'un personnel qui se consacrera particulièrement à la gestion des hôpitaux », a souligné M. Haouchi. Plusieurs autres intervenants ont évoqué les difficultés rencontrées par les maîtres assistants aussi bien dans l'exercice de leur métier que dans leur travail d'enseignant au niveau des établissements hospitalo-universitaires. « Nous travaillons dans des conditions lamentables. Ce qui ne nous permet malheureusement pas de former de médecins de bonne qualité », dira l'un d'entre eux. D'autres ont relevé la mauvaise répartition des budgets alloués aux universités. Ils ont indiqué que la plus grande faculté de médecine d'Alger, qui accueille 1500 étudiants, ne dispose que d'un budget dérisoire. Il y a eu également l'évocation du problème du statut des établissements sanitaires et le manque de terrains de stage. Cependant, en répondant aux intervenants, M. Harraoubia n'a pas nié le malaise qui secoue le département des sciences médicales. Il affirmera, à cette occasion, la nécessité de réhabiliter certaines spécialités qui ont été négligées ou marginalisées de par le passé. Il mettra l'accent sur l'existence de certains dysfonctionnements dans la formation en sciences médicales tout en insistant sur la réforme de l'enseignement dans ce domaine. De l'avis du ministre, les problèmes de la faculté doivent être traités d'une manière collégiale où chaque partie pourra contribuer à la résolution de toutes les difficultés posées. Abordant la question de l'encadrement, M. Harraoubia a indiqué avoir enregistré effectivement des insuffisances au niveau des corps des professeurs et des docents (respectivement de 450 et 148 au niveau national). Il a également déploré le fait que parmi 2196 maîtres assistants en sciences médicales, seuls quelque 250 sont inscrits en thèse.


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