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Craintes sur 2100 emplois
Société de gardiennage et de surveillance de Annaba (SGS)
Publié dans El Watan le 11 - 07 - 2011

A la Société de gardiennage et de surveillance (SGS) de Annaba, l'instabilité et l'indiscipline semblent être érigées en mode de gestion.
Depuis la création de cette société, dont le capital est contrôlé par Ferrovial et les deux holdings Sider et Asmidal avec respectivement 20,60 et 20% de parts, pas moins de six directeurs généraux s'y sont succédé. Le dernier vient tout juste d'être forcé au départ à la retraite à la demande du directoire Sider, l'actionnaire majoritaire, indique un groupe de cadres gestionnaires de la SGS dans un communiqué remis à notre rédaction. Toujours, selon ces derniers, cette instabilité se nourrit des récurrentes manœuvres de déstabilisation auxquelles fait recours le partenaire social et qui risquent de réduire à néant tous les efforts considérables que ne cessent de déployer les quelque 2100 travailleurs pour redresser leur entreprise. Forte de plusieurs unités présentes dans 25 wilayas du pays, cette dernière a peiné pour regagner la confiance de ses clients frustrés par la situation fragile et précaire dans laquelle elle était engluée des années durant.
Au fardeau du surendettement (410 millions de dinars de dettes envers le fisc et 320 millions envers la caisse de sécurité sociale), s'ajoutent les luttes d'intérêts émanant de toutes parts et aggravées par l'entrée sur le marché de plusieurs concurrents –sociétés appartenant en grande partie à d'anciens hauts gradés de l'armée. Ces dernières ont fait perdre à la SGS Annaba ses plus gros clients, impactant sensiblement la santé financière de la société. Ce n'est qu'à partir de 2009, soulignent encore les auteurs du document, que leur entreprise a pu sortir de l'impasse avec la récupération de clients importants et le renforcement de la présence de ses agents sur plusieurs sites tels que ArcelorMittal et Algérie Poste. Un élan qui risque d'être freiné, vu les actes répétitifs de déstabilisation dont les auteurs ne sont autres que certains membres influents du syndicat. Celui-ci, faut-il le noter, représente seulement trois des 25 wilayas où intervient la SGS Annaba. Visiblement, ces syndicalistes jouissent de solides appuis puisqu'ils ont réussi à «déloger» plusieurs directeurs. Pour avoir de plus amples informations sur leur tout dernier «exploit», nos multiples tentatives de joindre Farid Derraji, secrétaire général du syndicat, sont restées vaines : en réunion à l'union locale ou en déplacement, nous rétorque-t-on chaque fois. Idem pour Derraji Dilmi, un autre membre non moins influent qui nous a fait faux bond plusieurs fois.
Le DG malmené et brutalisé
L'exemple du départ forcé de l'ancien DG, Abdelkrim Touaref, et la manière avec laquelle il a été poussé à quitter son bureau illustre à bien des égards l'ampleur de l'indiscipline qui règne au sein de ladite entreprise. «J'ai été malmené, brutalisé par une vingtaine de travailleurs, dont des syndicalistes. Ils ont usé de la force pour me faire sortir de mon bureau et me conduire par la suite au siège du directoire du groupe Sider, le propriétaire. Arrivé sur place, on me signifia la fin de ma relation de travail alors que ce n'est qu'au mois d'avril 2012 que mon contrat de travail aura fin. C'est dire que ma hiérarchie a fait fi des bons résultats à mon actif en m'éjectant de manière abusive et injuste. J'ai été contraint au départ à la retraite sans qu'aucune explication ne m'ait été fournie à ce jour », nous a-t-il dit les yeux presque larmoyants. Même, M. Nadji, le nouveau directeur, n'avait pas pu résister aux lobbies et courants menés par ces mêmes représentants des travailleurs. En effet, indiquent certains cadres contactés, quelques jours après sa prise de fonction, il avait pris la décision de démissionner pour finalement se rétracter sous les recommandations de la tutelle.
Cette dernière semble opter pour la politique de l'autruche dans ces cycliques conflits dont les desseins demeurent inavoués. A chaque fois, le groupe Sider cède à la pression en acceptant de sacrifier ses cadres gestionnaires de la SGS Annaba. L'exemple de M. Touaref est édifiant : «Nous n'avons absolument rien à reprocher à M. Touaref. Au contraire, nous sommes très satisfaits des résultats qu'il a pu réaliser à la SGS. Nous l'avons relevé de ses fonctions pour mettre un terme au conflit qui l'a longtemps opposé au syndicat. Il a fallu agir pour éviter de perturber le fonctionnement de l'entreprise et lui permettre de recouvrer la sérénité et la paix sociale», s'est contenté de dire Amar Belkacemi, le PDG du groupe Sider. Les appréhensions des cadres et agents interrogés sur leur lieu de travail étaient clairement perceptibles. Ils étaient tous unanimes à affirmer que le pire est à craindre, mettant en garde contre la menace de pourrissement dans lequel risque de replonger leur entreprise, armée de surcroît. Surtout que, préviennent nos différentes sources, le recours à la violence, pour le moindre différend socioprofessionnel, s'y banalise et s'y généralise de manière inquiétante.


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