Les responsables des quotidiens nationaux, publics et privés doivent accélérer la signature de la convention collective pour que les journalistes algériens puissent jouir de leurs pleins droits.» C'est ce qu'a affirmé le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, en marge d'une visite de travail effectuée, hier, à Zéralda. Le secteur de la presse doit parvenir, selon lui, à la conclusion de la convention collective ; il a qualifié celle-ci de «nécessaire» car elle «revêt une importance extrême pour la garantie des droits des journalistes des secteurs public et privé». Pour M. Louh, cette convention, qui «confère une grande protection» au journaliste, contribuera à mettre en relief les compétences nationales au plan international, à moyen et long termes, dans le domaine de la presse. «La convention sera bénéfique pour le secteur de l'information à travers le renforcement de la liberté du journaliste et l'encouragement des compétences», a-t-il souligné. L'objet de la visite de M. Louh à Zéralda était la remise de véhicules ateliers à quatre bénéficiaires originaires de l'est du pays. Ces derniers ont reçu une formation professionnelle en électricité et en plomberie. L'achat de ces véhicules, d'un coût de 180 millions de centimes l'unité, a été pris en charge par la Caisse nationale d'allocation chômage (CNAC). L'apport personnel s'élève à 18 000 DA. A l'échelle nationale, 100 projets similaires sont au stade final. Selon les concernés, «de la formulation de la demande à la livraison du véhicule, il faut attendre plus de 3 mois». Selon le ministre, «à travers l'encouragement des jeunes à pratiquer les métiers délaissés par cette frange de la société et la relance de l'investissement, il est possible de réduire le taux de chômage, estimé actuellement à 10%». Sur ce point, M. Louh a indiqué que «387 000 postes d'emploi ont été créés depuis janvier 2011 dans le cadre des différents mécanismes» et que «l'Ansej et la CNAC ont donné naissance à 16 000 PME depuis le début de l'année».
