Le programme concocté à l'occasion du Ramadhan par la maison de la culture s'annonce copieux. Il demeure dans la continuité des activités listées depuis le début de l'été, promettant de belles soirées, d'autant qu'à Témouchent le rapport aux loisirs bifurque résolument des casanières mœurs téléphages vers celui plus festif des sorties nocturnes. Jusque-là, le directeur de la maison de la culture étant le commissaire du Festival local des arts et cultures populaires, les caravanes culturelles ont fait l'essentiel de l'animation culturelle en soirées avec le renfort des galas «offerts» par la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique». Cela s'est fait jusque-là, plutôt, au grand bonheur des estivants venus de l'intérieur du pays, eux étant plus enclins à commencer la soirée au-delà de 22h. En effet, conservatisme et plus obligent, le moment d'El Icha impose que toute activité de «chtih et rdih» (la java) passe après lui, du fait que le théâtre de verdure jouxte une mosquée. Avec le Ramadhan, les Témouchentois(es) seront plus enclin(e)s à sortir en nombre après cette heure. Ils auront le bénéfice d'une programmation plus variée, où le 4e art figure en bonne place, sachant que les représentations théâtrales attirent la foule, particulièrement pendant le Ramadhan. Ainsi, seize spectacles produits par des théâtres régionaux (Mascara, Batna, Oum El Bouagui, Sidi Bel Abbès) et des compagnies indépendantes sont au programme. Ils ne seront pas donnés exclusivement dans la salle de la maison de la culture, mais également à Béni Saf et Hammam Bou Hadjar. De même, pour ce qui est des galas au nombre de quatorze, ils auront lieu en d'autres espaces des communes, dont les maires ont fait la preuve d'une réelle volonté de coopérer avec la maison de la culture, pour le grand bien de leurs administrés (Aghlal, Aïn El Arba, Hammam Bou Hajar, El Malah, Béni-Saf et Aïn Tolba).
